Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 22.07.2024 - Propos recueillis par Corentin Corger - 2 min  - vu 675 fois

JEUX OLYMPIQUES Shirine Boukli : "Rendre fier tout le monde le 27 juillet !"

shirine boukli france judo

Shirine Boukli espère avoir le poing levé le 27 juillet au soir 

- Photo France Judo

La judokate aramonaise figure parmi les favorites pour la médaille d'or de judo en -48 kg. La Gardoise se confie quelques jours avant de participer aux Jeux Olympiques de Paris. 

Objectif Gard : Dans quel état d'esprit vous sentez-vous au moment d'aborder ces Jeux à Paris ? 

Shirine Boukli : Je suis bien ! On est sur la phase terminale de la préparation. On fait le nécessaire avec mon staff pour être prêt sur tous les aspect : judo, mental et physique. Je suis pressée d'être le 27 juillet, jour de mon épreuve, mais je reste rigoureuse pour ne pas négliger ces derniers jours.

Vous avez une étiquette de favorite à la médaille d'or dans votre catégorie, comment abordez-vous ce statut ?

Je suis tête de série, c’est un fait. Maintenant, je ne me préoccupe pas de mon statut. Nous sommes aux Jeux Olympiques, toutes les filles sont fortes et elles veulent aussi monter sur le podium. Il faut respecter tout le monde, faire les matchs les uns après les autres et rester focus.

"Plus une force supplémentaire qu’une pression"

L'équipe de France de judo a aussi une bonne chance de médaille en épreuve par équipes mixtes, qu'en pensez-vous ? 

Oui l’équipe de France est championne en titre. La concurrence va être rude mais on a une belle équipe de France et une vraie culture du championnat par équipe. Ça se déroulera le dernier jour des épreuves de judo avec dans chaque équipe trois filles et trois garçons. La première catégorie chez les filles c’est les -57 kg. Étant en -48 kg, il y a peu de chances de me voir combattre mais je serai là pour donner toute ma force.

Forcément à domicile, les athlètes français sont attendus, comment gérez-vous cette pression ? 

C’est plus une force supplémentaire qu’une pression, les personnes seront là pour nous encourager et nous soutenir. Je n'ai pas fait un travail particulier sur cet aspect. Mais on a pu faire deux grosses compétitions cette saison à domicile, les championnats d'Europe à Montpellier, en novembre et le Grand Slam de Paris, en février, donc c’était une sorte de répétition.

"Il faut croire en ses rêves"

Comment s'est déroulée votre préparation ? S'est-elle passée comme vous le souhaitiez ?

Tout s'est très bien passé. J’ai pu mettre les choses que je souhaitais en place sans contracter de blessure importante donc c’était une bonne préparation.

Vous êtes née à Nîmes, vous avez grandi à Aramon. Au-delà de représenter la France, vous représentez le Gard. On imagine que c'est une fierté ? 

Oui bien sûr ! Je suis gardoise c’est en moi et j'espère pouvoir rendre fier tout le monde le 27 juillet.

Qu'avez-vous envie de dire aux jeunes judokas du club de votre oncle à Aramon qui veulent marcher sur vos traces ? 

Il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de les atteindre. Travailler, travailler et travailler, ne pas lâcher sa garde et toujours avoir un objectif dans le viseur. 

Propos recueillis par Corentin Corger

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