Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 06.10.2022 - thierry-allard - 2 min  - vu 503 fois

LAUDUN-L’ARDOISE Coût de l’énergie : la commune va éteindre l’éclairage public

La mairie de Laudun-l'Ardoise (Photo d'archives : Marie Meunier / Objectif Gard)

Alors que Laudun-l’Ardoise présentera ce mois-ci son plan global de sobriété énergétique, une première décision forte vient d’être annoncée avec l’extinction de l’éclairage public de 23 heures à 6 heures à partir du lundi 10 octobre.

Il s’agit d’une des mesures d’urgence prises par la commune face à l’explosion des coûts de l’énergie. Parallèlement, Laudun-l’Ardoise « s’engage à aller vers une promotion des bonnes pratiques individuelles et la réduction de la consommation énergétique des infrastructures qui passera notamment par la poursuite des travaux de rénovation thermique et la mise en place d’équipements plus économes », indique la ville dans un communiqué. 

Sur l’éclairage public, qui « constitue une part non négligeable des dépenses communales », rappelle la mairie, deux leviers vont être actionnés. L’extinction une partie de la nuit donc, de 23 heures à 6 heures jusqu’au 31 mai, et de 0h30 à 5h30 le reste de l’année, mais aussi la poursuite du remplacement des points lumineux pour les passer en LED, moins énergivores. Quant aux illuminations de Noël, elles ne seront pas supprimées, mais seront éteintes à 23 heures. 

« D’après nos informations, en 2023, notre facture de gaz va passer de 92 700 € à 306 800 € et celle d’électricité de 231 020 € à 593 400 €. En cause, le renouvellement des deux marchés de fourniture d’énergie avec une forte augmentation conjoncturelle des prix », explique la commune. Face à cette hausse sans précédent, « il manquera à la commune 600 000 € pour préparer le budget 2023, affirme la mairie de Laudun-l’Ardoise. Nous avons demandé à l’État de prévoir dans la prochaine loi de finances, l’accès au bouclier tarifaire ou un mécanisme d’urgence capable de venir en aide aux communes. Ce soutien pourrait probablement garantir l’ouverture normale de l’ensemble des infrastructures communales, aujourd’hui bien incertaine. » 

Thierry Allard

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