LAUDUN-L’ARDOISE Françoise Dumas en visite au 1er Régiment étranger de génie de la Légion étrangère
La députée de la première circonscription du Gard et présidente de la commission défense de l’Assemblée nationale Françoise Dumas étaient en visite, avec son homologue de la troisième circonscription Anthony Cellier, au 1er Régiment étranger de génie de la Légion étrangère, à l’Ardoise, ce vendredi.
Un régiment qu’elle visitait pour la première fois, dans une double optique : « en tant que présidente de la commission défense de l’Assemblée d’être à l’écoute des légionnaires, voir leurs conditions de vie, et en tant que parlementaire dans un rôle d’écoute et de vérification de la mise en oeuvre des décisions budgétaires et d’organisation », explique-t-elle.
Sur place, les parlementaires ont pu échanger avec le colonel Antoine Fleuret, chef de corps du 1er REG, et l’après-midi la députée a assisté à une démonstration d’ouverture d’itinéraire avec les légionnaires, dont le déminage est une des spécialités, et à une présentation des outils du régiment. « Pour le régiment, cette visite est l’occasion de montrer notre matériel et notre personnel, notre vraie richesse c’est les hommes », explique le colonel Fleuret.
Un colonel fier de montrer à la présidente de la commission défense de l’Assemblée nationale les savoir-faire de ses hommes dans le génie, le déminage et la plongée de combat. Avec une devise, rappelée par le chef de corps : « parfois détruire, souvent construire, toujours servir. » Des compétences mises en pratique sur divers terrains dans le monde, comme en Guyane et au Mali, et aussi en France : les légionnaires du 1er REG ont participé aux opérations qui ont suivi la tempête Alex dans les Alpes-Maritimes et les inondations dans les Cévennes gardoises à l’automne dernier.
Autant d’éléments présentés à Françoise Dumas, dans une volonté de « comprendre, (s)’enrichir techniquement et humainement », affirme-t-elle. L’occasion aussi pour le chef de corps d’échanger, notamment « sur les jalons vers le combat de haute intensité que souhaite mettre en oeuvre le chef d’état major de l’Armée de terre, passer à un combat plus dur, plus exigeant, y compris dans les zones de contact », explique-t-il.
Thierry ALLARD
