LE VIGAN Disparition du Mas Cavaillac : le sénateur Laurent Burgoa interpelle le gouvernement
Laurent Burgoa a attiré l’attention du gouvernement sur les conséquences désastreuses d’une disparition au Vigan du centre médico-psychologique pour enfants et adolescents et a demandé au gouvernenent à ce qu’il agisse pour son maintien.
Fermé depuis l’été 2023, le centre de l'association du Mas Cavaillac est une structure de soins pivot portant une mission de service public pour le secteur Nord-Ouest du Gard comprenant Ganges et Saint-Hippolyte-du-Fort. En effet, la fermeture due au départ du médecin psychiatre, annoncée comme temporaire, pose des difficultés de prise en charge pour la population ayant besoin de soins, évaluée à environ 500 enfants et adolescents. « À ce jour, un médecin interviendrait de manière ponctuelle pour assurer la continuité du suivi des patients mais aucun nouveau patient ne peut être accueilli. En effet, dans le Gard, le redécoupage de la psychiatrie est en cours d'arbitrage à l'ARS. Selon ces nouvelles orientations, l'agence tendrait à confier la prise en charge de ce centre à l'hôpital d'Uzès au détriment de l’association du Mas Cavaillac », complète Laurent Burgoa.
Pour le sénateur gardois, aucun médecin d'Uzès n'accepte aujourd'hui de se rendre au Vigan, ni d'ailleurs à Ganges ou Saint-Hippolyte-du-Fort, faisant craindre la disparition définitive du centre. Et d’insister auprès de Sarah El Haïri, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la jeunesse et des familles. « 500 enfants sont concernés et ont besoin du centre pour réaliser les bilans indispensables à la constitution de dossiers MDPH. La santé mentale nécessitant une prise en charge de proximité, le maintien de ce centre au Vigan est fondamental », conclut Laurent Burgoa.