Nîmes n'est pas Biarritz. Si vous ne le saviez pas encore, n'en doutez plus car vous pouvez le constater. Évidemment que la politique fait partie de la vie locale mais dès qu'il s'agit de faits internationaux, les Nîmois sont moins prompts à la lutte.

Ils n'étaient pas très nombreux à s'offusquer, devant les grilles de la Préfecture du Gard, de l'organisation du G7 à Biarritz. Une dizaine de militants, une banderole déployée et des slogans qui nous rappellent ceux chantés avant les vacances des Gilets jaunes. Si du côté de l'océan les tensions sont nombreuses et les manifestants vindicatifs, ici, le monde ne s'est pas arrêté de tourner.

Le sommet politique débute demain samedi sur la côte Basque. L'Amazonie et les feux qui la ravagent actuellement seront à l'ordre du jour tout comme le changement climatique. Le Brexit devrait lui aussi être évoqué et Donald Trump devrait nous réserver une envolée aussi lyrique que démagogique.

Du G7, la réunion annuelle des chefs d’Etats et de gouvernement des sept pays les plus riches du monde occidentale, ne devrait sortir aucune réelle et formelle envie de changer le monde...

Cela n'empêche pas une poignée se revendiquant Gilets Jaunes du Gard et de ses environs de marquer une nouvelle fois leur "opposition à ce système où les classes dirigeantes exploitent toujours la majorité de la population. Pour protester contre cette domination, nous avons investi les locaux du Medef à Nîmes afin d’y apposer une banderole exprimant notre colère. Le Medef étant complice du gouvernement et responsable d’attaques systématiques de nos droits sociaux et de l’exploitation des travailleurs et des chômeurs."