L'INTERVIEW Blaise de 47Ter : "On va danser, chanter et pleurer"
Le samedi 28 octobre à 20 heures, le groupe rap/pop 47Ter se produira sur la scène nîmoise de Paloma. Comptant plusieurs singles certifiés Or et surtout le tube "Côte Ouest", certifié Diamant, les trois complices de Bailly (Yvelines) ont déjà sorti trois albums. À la basse et au chant, c'est Blaise qui évoque la venue du groupe dans le Gard.
Objectif Gard : Si on vous décrit comme l'une des formations les plus influentes de la scène hip-hop française, qu’est-ce que cela vous inspire ?
Blaise de 47ter : Je trouve ça très flatteur ! Après je ne suis pas sûr que l’on soit très influent dans le monde du hip-hop. Cela nous plaît beaucoup d'être sur scène. On va essayer de pousser le truc à fond et travailler un vrai show, pas forcément dans les codes rap mais plus un mélange rock et pop.
Votre musique est classée entre rap et pop, pourquoi cette volonté de ne pas appartenir à un seul style ?
Je ne sais pas si vraiment une volonté. On tente plein de trucs. On explore tous les styles que l’on aime et quand cela nous plaît vraiment, on le met dans l’album sans se mettre de filtre en se disant ce n'est pas dans un style particulier. On essaie un peu tout ce qu'on aime faire et écouter.
Vous êtes sur un rythme d’un album tous les deux ans. Le prochain sera-t-il pour 2025 ?
On ne se pose pas trop la question encore ! Pour l’instant, on a recommencé à travailler doucement en studio. On va vraiment essayer de faire quelque chose d’abouti sans avoir la pression de se dire il faut sortir à telle date. Si on est content ça sortira en 2025, sinon ce sera plus tard. On ne se prend pas la tête là-dessus.
"Une prise de conscience... après avoir fait l'Olympia"
De vos vidéos sur YouTube en 2017 avec "On vient gâcher tes classiques" aux singles certifiés en passant par l'Olympia et les tournées, quel chemin parcouru en six ans. N'est-ce pas ?
C’est marrant car tout s’est fait tellement rapidement que l’on a pas eu le temps de réaliser que c’était une suite logique dans notre tête de ce que l’on avait envie de faire. Et comme ça marchait bien, on ne s’en rendait pas forcément compte. On a eu un peu une prise de conscience la semaine dernière après avoir fait l’Olympia à Paris devant toute notre famille. On avait fait le Zénith l’année dernière mais on n’avait pas ressenti la même chose. On essaie de profiter de tout ce que l’on vit au fur et à mesure. On est pote d’enfance, toute notre équipe est composée de copains, c’est vraiment cool.
Vous vous distinguez aussi par cette simplicité et proximité avec votre public, pourquoi est-ce si important pour vous ?
C’est grâce aux gens qui nous suivent que l’on peut faire tout ça. C’est important de le souligner et de garder une proximité. C’est cool d’être proche d’eux. On ne veut pas se créer un personnage distant. On a besoin d’être proche. Et c’est ce que l’on retrouve dans cette tournée : une certaine intimité avec les gens. On peut plus facilement parler avec le public que dans une grande salle. Ce rapport-là nous plaît. C’est incroyable les émotions que ça nous renvoie.
"Je suis un grand supporter de l'OM"
Vous avez déjà joué dans le Gard, c'était au festival Mange ton biscuit à Uzès en février 2020. Vous en souvenez-vous ?
Oui je m’en souviens c’était super sympa ! On avait dormi dans la vieille ville d’Uzès, c’était trop beau et vraiment cool. Dans le Sud, on vient surtout pour les festivals. On fera Avignon la veille de Nîmes, vu que c’est à côté on aura peut-être un peu le temps de visiter la ville. Je suis un grand supporter de l’Olympique de Marseille donc c’est mon rapport avec le sud. J’aime bien ces endroits.
À quel type de concert doivent s’attendre vos fans le 28 octobre à Paloma ?
On a hâte d’y être, on espère qu’il fera encore beau. Il y aura un maximum de partage, plein d’énergie positive. On va danser, chanter et pleurer. Il y aura du rock, de la pop et du rap. Et ça va être génial !
La prochaine fois, vous faites le concert dans les arènes...
Ce serait incroyable !