LIRAC L’appellation lance son plan environnemental
L’appellation viticole Lirac, qui s’étend sur quatre communes (Lirac, Saint-Geniès-de-Comolas, Saint-Laurent-des-Arbres et Roquemaure) et 818 hectares de surface de production, s’engage dans un plan environnemental.
Cru depuis plus de sept décennies, l’appellation d’origine contrôlée Lirac compte faire évoluer ses conditions de production, « en adéquation avec la demande des consommateurs et de la société », précise-t-elle. Un diagnostic paysager et un autre autour de l’hydromorphologie ont été engagés, et ont permis de dégager trois axes de travail pour l’appellation.
Le premier consiste en la réappropriation de l’identité AOC Lirac au sein de ses quatre communes, avec entre autre l’élaboration d’une charte paysagère qui impliquera les acteurs viticoles et les élus concernés. Le deuxième réside dans la préservation des paysages viticoles, avec notamment l’élaboration d’une stratégie de valorisation et d’aménagement pour la préservation du territoire. La troisième, enfin, consiste en un développement de l’œnotourisme, avec la définition d’une charte autour du développement du trafic touristique.
Pour ce faire, une groupe de travail va être monté avec notamment des vignerons et négociants moteurs pour appliquer les actions proposées et les secteurs géographiques à privilégier vont être définis. Des rencontres avec les acteurs viticoles impliqués sur le terrain vont également se tenir, et le plan d’action sera ensuite détaillé.
Pour mémoire, en 2020 l’appellation Lirac a produit 22 022 hectolitres, dont 41 % sont partis à l’export, principalement aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne.
Thierry Allard