MARGUERITTES Au concours Job Chef, une lauréate mais quatorze gagnants

Arnaud, l'un des candidats, a convaincu le jury avec une tortilla
- Yeltaz BlandinVendredi, le Purple Campus de Marguerittes a accueilli un concours gastronomique un peu particulier. Les candidats, sans aucune expérience, avaient une heure pour préparer la meilleure assiette avec des ingrédients imposés. À la clé : une formation professionnelle en cuisine.
Hier, ils étaient plombier, recruteur ou encore chauffeur routier. Bientôt, ils travailleront en cuisine. Ce vendredi 21 mars, quatorze postulants se sont présentés au concours Job Chef. Coordonné par France Travail et en collaboration avec la région Occitanie et plusieurs acteurs locaux, le but de ce concours était de permettre à des candidats en réorientation professionnelle de s’ouvrir aux métiers de la restauration.
Les règles du jeu étaient simples : face à un panier de produits imposés, ces cuisiniers et cuisinières en herbe avaient une heure pour préparer la meilleure assiette possible. Ensuite, il leur fallait la présenter à un jury hétéroclite, composé entre autres d’un chef cuisinier, mais aussi de représentants des plusieurs partenaires de l’événement. Puis, les plats ont reçu une note prenant en compte plusieurs critères : le mariage des saveurs, la présentation, l’inspiration…
Des parcours différents mais une même vocation
La particularité de ce concours gastronomique résidait dans la diversité des candidats. D’ailleurs, c’était là l’objectif du concours : parvenir à attirer des profils atypiques, pour renouveler le secteur de la restauration. Ainsi, toute la matinée, les juges ont pu voir défiler d’apprentis chefs de 19 à 58 ans, et aux CV diverses. Mais au-delà de leurs différences, ils avaient un point commun : sans aucune formation en cuisine, c’est bien l’ensemble des candidats qui était animé par une vocation qui ne demandait qu’à être nourrie. Et si certains ont été mieux notés que d’autres, leur participation leur a toutes et tous valu une place en formation Greta à partir du 7 avril prochain.
Dans les cuisines, cette acceptation promise a renforcé le collectif. Nhari, l’un des cuisiniers du jour, l’a ressenti : “Il y avait une bonne ambiance en cuisine. En fait, il n’y avait pas de compétition avec les autres candidats, mais avec le temps.” Du côté des participants, la pression est surtout apparue au moment de défiler devant les juges. Nhari reprend : “Ce qui était stressant, c'était surtout de voir la tête des juges quand ils goûtent le plat. Il y a le stress qui monte, pour savoir s'ils ont aimé ou pas.” Finalement, au-dessus des carpaccios et des tortillas, c’est la ballerine farcie aux champignons et mirepoix de légumes de Fenosoa Rasoavololomihanta qui a le plus séduit les juges. Voilà de quoi lancer une carrière.
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