MÉDIAS Le journal La Marseillaise s’éteint à Alès
L’agence alésienne de La Marseillaise avait déjà fermé ses portes en mai 2015. Mais le journaliste Alain Laurens continuait de relayer l’actualité en télé-travail, jusqu’à aujourd’hui.
Un page se tourne dans l’histoire du quotidien communiste à Alès. Ce vendredi après-midi, Alain Laurens, journaliste depuis 26 ans dans la capitale des Cévennes, vient d’écrire son dernier article. Comme ses deux anciens collègues il y a deux ans, il est victime des difficultés économiques que rencontre le journal, placé en redressement judiciaire depuis novembre dernier.
Au total, 35 postes sont supprimés. Celui d’Alain Laurens, 55 ans, en fait partie. « Je n’ai aucune amertume, souligne-t-il. C’est juste un mauvais moment à passer, qui reflète bien que la presse écrite n’est pas dans une forme olympique ». Son départ, aujourd’hui, marque le point final de l’agence alésienne de La Marseillaise, implantée ici depuis 1944. Triste.