Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.07.2016 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 332 fois

NÎMES Abel Chennouf tué par un terroriste : la faute de l'État reconnue

Les parents et des proches du militaire Abel Chennouf, abattu  par le terroriste Mohamed Merah en mars 2012 à Montauban ont attaqué l'état français devant le tribunal administratif de Nîmes. Ses parents qui vivent à Manduel voulaient que la France et ses responsables soient reconnus coupable d'une faute dans la surveillance du terroriste Merah...

Un défaut de surveillance d'un homme fiché et suivi un temps par les services de renseignements spécialisés. Mohamed Merah "était depuis 2006 connu des services de renseignements", selon l'avocate de la famille Chennouf qui a démontré à l'audience que le terroriste avait séjourné au Pakistan et en Afghanistan. A son retour, au lieu de renforcer la surveillance "tout suivi de celui-ci a été abandonné", selon la décision du tribunal administratif.

La décision tombée mardi reconnaît donc la faute de l'état dans l'assassinat du caporal chef Chennouf. "L'absence de toutes mesures de surveillance a compromis les chances d'éviter le décès d'Abel Chennouf" pointe la décision des magistrats administratifs gardois.

Une décision qui est aujourd'hui très commentée et qui pourrait faire jurisprudence avec cette obligation qui pèse dorénavant sur les services de renseignement de prendre en charge de façon suffisante les personnes fichées et connues comme étant "terroristes"

Boris de la Cruz

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