Publié il y a 1 an - Mise à jour le 18.10.2023 - Sacha Virga - 1 min  - vu 356 fois

NÎMES Bastide Médical apporte sa contribution à la lutte contre la précarité hygiénique

Bastide Médical don matériel hygiénique

Bastide Médical a fait un joli cadeau pour lutter contre la précarité hygiénique

- Sacha Virga

À l'occasion de la troisième campagne de la ville de Nîmes pour lutter contre la précarité hygiénique, la société Bastide Médical, partenaire de l'initiative, a décidé de faire un joli don matériel à destination de ceux dans le besoin.

Lancée le mois dernier, cette troisième édition de lutte contre la précarité hygiénique a été marquée par l'arrivée de nouveaux partenaires. La Ville de Nîmes peut désormais compter sur le magasin Orchestra (fourniture de couches pour bébés), le Crédit Agricole, le Cercle Mozart, mais également sur Bastide Médical.

La société gardoise, créée en 1977 par Guy Bastide, a offert ce mardi 17 octobre, un beau lot de produits hygiéniques, d'une valeur supérieure à 2 000 euros. Nicolas Balmelle, directeur des relations institutionnelles et des partenariats du groupe Bastide, a procédé au don en compagnie de représentants du collectif Cansas (Collectif d'associations nîmoises de solidarité et d'accès aux soins), soutien de l'initiative, et de l'adjointe à la Ville de Nîmes en charge de la Santé et de l'hygiène, Dolorès Orlay-Moureau. 

L'élue nîmoise a rappelé tristement certains chiffres : plus de 14 000 femmes sont touchées par la précarité hygiénique dans le Gard, quatre millions à l'échelle nationale. "Les prévisions pour l'année prochaine annoncent qu'1,7 million de femmes supplémentaires devraient se retrouver confrontées au problème", affirme Dolorès Orlay-Moureau. Cependant, malgré la situation, elle se félicite de voir cette solidarité collective qui s'organise.

Ahmed El Hanbali, président de l'association Humanîmes, expliquait gravement que certaines mamans faisaient un choix entre nourrir leur propre famille et se procurer certains produits d'hygiène. Catherine Marino, secrétaire départementale du Secours populaire, affirmait avoir vu des bébés avec du papier journal en guise de couche. Enfin, Nicolas Balmelle en a profité pour rappeler que depuis plus de 45 ans, l'entreprise avait pour ADN d'aider les autres.

Sacha Virga

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