Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 04.12.2019 - abdel-samari - 1 min  - vu 180 fois

NÎMES Dépôt de plainte au tribunal pour dire Non aux pesticides

Photo AS / Objectif Gard

Dans le cadre d'une campagne nationale à l'initiative des Faucheurs volontaires d'OGM, deux séances de prélèvements d'urines ont été réalisées en avril et juillet dernier à Aigremont et Collias pour détecter la présence de glyphosate et le quantifier.

"Cet agro-toxique est présent dans l'eau, dans l'environnement, dans notre corps aussi comme un invité indésirable", fait savoir Nicolas, présent à la manifestation organisée ce mercredi 4 décembre sur le parvis des arènes de Nîmes.

Accompagnés d'une centaine de personnes, il a participé au dépôt de plaintes au tribunal de grande instance de Nîmes ce mercredi après-midi. "On ne devrait plus discuter des pesticides qui font des ravages", souligne Nicolas qui rajoute, "la réglementation n'est pas suffisante. Il faut un éveil des consciences. C'est dramatique qu'aucune famille avec enfants ne soit présente ce mercredi à nos côtés."

Photo AS / Objectif Gard

Portant une pancarte avec l'inscription "3.64%" Nicolas nous explique qu'il s'agit "du minimum de pesticides présents dans mes urines. Un chiffre qui a une valeur à un moment donné mais peut fluctuer en fonction de mon alimentation qui est selon moi saine, voire proche du légalisme."

Habitant Calvisson, Nicolas ne comprend pas pourquoi, alors qu'il consomme des produits issus d'une agriculture raisonnée et locale, son taux de pesticides dans ses urines reste élevé.

En France, selon cette organisation de protection contre le glyphosate, 5 100 plaintes sont en cours de dépôt dans près de 70 départements. "Toutes les analyses sont positives et dans le Gard avec des quantités significatives, voire très importantes pour certaines", rajoute le manifestant.

Abdel Samari

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio