Inaugurée en janvier dernier, la nouvelle caserne de pompiers Nîmes Saint-Césaire est officiellement entrée en service, ce mercredi 15 avril. 

Une mise en service dans une ambiance particulière. Habituellement conviés, les chefs des casernes gardoises n’ont pas pu participer à l’ouverture de Nîmes Saint-Césaire, crise sanitaire oblige. « Il est vrai que la situation est inédite », reconnaît le commandant, Éric Agrinier. 

Ouverte pour l’instant de 7h à 19h, 17 pompiers volontaires et sept professionnels sont affectés à ces nouveaux locaux. En 2017, l’accord de sortie de crise d'une grève ayant duré plusieurs semaines prévoyait d'y intégrer 37 agents. Toutefois, « en raison du covid-19, l’effectif a été redéployé sur d’autres casernes. Il perturbe et modifie les régimes de travail », justifie le commandant, assurant que « les affectations seront affinées avec le temps. »

D’une superficie de 2 200 m2, la caserne peut servir de repli pour la plateforme téléphonique du CODIS « en cas de pépin », commente son nouveau chef de centre, Thierry Saltet. Quatrième plus grosse caserne du Gard (derrière Nîmes, Alès et Tresques), la structure présente des équipements améliorant le quotidien des soldats du feu comme des vestiaires de décontamination ou plusieurs chambres pour se reposer entre les interventions. 

Des interventions qui, ces dernières semaines, ont pris différentes formes en raison de l’épidémie : « Depuis le 5 mars, nous avons effectué 520 transports covid-19 », indique le commandant Éric Agrinier, rappelant que les pompiers sont, eux-aussi, « en première ligne. » D’ailleurs à ce jour, 54 d’entre eux sont en isolement (sur un effectif total de 2 500), après avoir contracté le virus. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

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