Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 02.10.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 2477 fois

NÎMES Environ 200 manifestants contre le pass sanitaire

(Photo Anthony Maurin).

Devant la Préfecture du Gard à 17h15 ce samedi (Photo Anthony Maurin).

Rassemblement à 17h devant la Préfecture puis manif en ville. Tels sont les habitudes des samedis après-midi à Nîmes.

Ils étaient moins nombreux qu'à l'accoutumée. Les manifestants anti pass sanitaire sont encore là mais leurs rangs sont de plus en plus clairsemés. N'oublions pas qu'une délégation était partie à la grand manif marseillaise. Si certains gilets jaunes se sont retirés car ils ne se reconnaissaient plus dans ce mouvement, d'autres sont restés.

À l'image de Roland Veuillet, ils donnent de la voix. "Au fur et à mesure que les jours avancent, on le constate très clairement, le PASS  n’est pas une mesure  "sanitaire" pour protéger les gens. Il est  tout au contraire un dispositif policier permettant de contrôler faits et gestes de chacun, en  temps réel. C’est à dire de restreindre les libertés individuelles et collectives. Il est également, comme on le découvre à présent avec "la  suspension" de 300 000 personnes, un  moyen  de  mettre à la rue n’importe quel salarié, sans respecter les procédures définies par la loi. Avec le PASS, Macron  s’attaque à nos libertés, mais aussi à tous les travailleurs, avec ou sans emploi. On est donc très loin d’une  querelle byzantine entre "pro-vaccs" et "anti-vaccs"."

(Photo Anthony Maurin).

Et le gilet jaune de reprendre, "La lutte contre le PASS est avant tout un combat contre un pouvoir de plus en plus autoritaire et anti-social. Ce combat est celui de tout le monde ! Tout l’été des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre le PASS, et  non  contre le  vaccin, dans toute la France. Plusieurs milliers l’ont  fait à Nîmes, chaque samedi, pendant  dix semaines. Une mobilisation aussi  puissante en pleine période estivale est un événement inédit. Certes, depuis la rentrée de septembre cette participation massive a baissé  car on ne dénombrait que 850 manifestants samedi 25  septembre dernier, 500 selon la Police. Rien n'est réglé avec la volonté du pouvoir macroniste de maintenir le PASS et de jeter à la rue 300 000 personnes. Alors,  ce  samedi,  on  continue,   pour  soutenir,  tous  les travailleurs  sanctionnés."

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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