NÎMES Environ 200 manifestants contre le pass sanitaire
Rassemblement à 17h devant la Préfecture puis manif en ville. Tels sont les habitudes des samedis après-midi à Nîmes.
Ils étaient moins nombreux qu'à l'accoutumée. Les manifestants anti pass sanitaire sont encore là mais leurs rangs sont de plus en plus clairsemés. N'oublions pas qu'une délégation était partie à la grand manif marseillaise. Si certains gilets jaunes se sont retirés car ils ne se reconnaissaient plus dans ce mouvement, d'autres sont restés.
À l'image de Roland Veuillet, ils donnent de la voix. "Au fur et à mesure que les jours avancent, on le constate très clairement, le PASS n’est pas une mesure "sanitaire" pour protéger les gens. Il est tout au contraire un dispositif policier permettant de contrôler faits et gestes de chacun, en temps réel. C’est à dire de restreindre les libertés individuelles et collectives. Il est également, comme on le découvre à présent avec "la suspension" de 300 000 personnes, un moyen de mettre à la rue n’importe quel salarié, sans respecter les procédures définies par la loi. Avec le PASS, Macron s’attaque à nos libertés, mais aussi à tous les travailleurs, avec ou sans emploi. On est donc très loin d’une querelle byzantine entre "pro-vaccs" et "anti-vaccs"."
Et le gilet jaune de reprendre, "La lutte contre le PASS est avant tout un combat contre un pouvoir de plus en plus autoritaire et anti-social. Ce combat est celui de tout le monde ! Tout l’été des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre le PASS, et non contre le vaccin, dans toute la France. Plusieurs milliers l’ont fait à Nîmes, chaque samedi, pendant dix semaines. Une mobilisation aussi puissante en pleine période estivale est un événement inédit. Certes, depuis la rentrée de septembre cette participation massive a baissé car on ne dénombrait que 850 manifestants samedi 25 septembre dernier, 500 selon la Police. Rien n'est réglé avec la volonté du pouvoir macroniste de maintenir le PASS et de jeter à la rue 300 000 personnes. Alors, ce samedi, on continue, pour soutenir, tous les travailleurs sanctionnés."