Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 16.12.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 745 fois

NÎMES In'Tech formera les informaticiens de demain

L'école supérieure d'ingénierie informatique s'implante à l'EERIE au parc Georges Besse et démarre sa première promotion en septembre 2018
Hubert Corbalan, Jean-Michel Talavera, Yvan Lachaud et Jacky Raymond (Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

In'Tech s'installe à Nîmes sous l'égide de Nîmes Métropole. 250 étudiants sur cinq ans devraient apporter une réponse au manque d'informaticiens dans le Gard.

Yvan Lachaud, Président de Nîmes Métropole, est fier. Son pari concernant l'enseignement supérieur et le taux de remplissage de l'EERIE est en passe d'être réussi même si cette compétence n'est pas dans le giron de l'agglo. "Les jours se suivent et se ressemblent pour l'EERIE! Nous avons la chance d'accueillir l'école In'Tech car Nîmes Métropole souhaite faire revivre ce bâtiment qui va accueillir des étudiants qui manquaient beaucoup sur notre territoire. L'EERIE va changer de nom mais d'ici 2020, il y a aura surtout 1000 étudiants ici. Bravo à Jacky Raymond, l'élu en charge de cela, qui travaille au quotidien avec un engagement incomparable".

Avec un cursus scolaire s'étalant sur cinq ans, et coûtant 27000 euros, le financement semble ne pas être un problème. Les cinq premiers semestres ne sont pas en alternance mais les cinq derniers le sont. Comme le salaire d'un "apprenti" en stage d'alternance est équivalent à 27000 euros... Faites le calcul, et l'école ne devrait pas vous coûter grand chose. Les élèves boursiers sont choyés, les prêts bancaires sont possibles et vite remboursables.

Pour Jean-Michel Talavera, Président Directeur d'In'Tech Sud, "Notre groupe compte environ 3000 étudiants et est né en 1958. Je suis moi-même issu de cette école qui est toujours une association à but non lucratif. In'TEch a une pédagogie par projet. Nous sommes la seule école à fonctionner ainsi! Nos étudiants sont au coeur des entreprises et sur les 20 dernières années, 80% d'entre eux ont signé leur CDI alors même qu'ils n'avaient pas encore fini leur cursus scolaire! Nous n'avons aucun demandeur d'emploi...". Et le Président de reprendre, "Nous accordons une importance au savoir-être. On ne forme pas des geeks mais des citoyens qui participent à l'action locale" .

Agen ouverte il y a deux ans, Dax l'année dernière et Nîmes, Pamiers et Bézeris en 2018, In'Tech poursuit son ascension. "C'est un projet qui nous va bien et qui est complémentaire à celui des autres écoles présentes sur le territoire. Avec deux promotions de 20 à 25 élèves chaque année et le nombre croissant de propositions à l'EERIE, nous allons remettre en place la restauration sur le site" poursuit Yvan Lachaud.

"Je suis né à Nîmes et comme beaucoup de Nîmois mais j'ai fait mes études à Montpellier. Je suis marié à une nîmoise qui elle aussi est allée à Montpellier donc je suis très heureux de revenir sur mes terres en sachant qu'il y avait un manque" évoque quant à lui Hubert Corbalan, directeur du développement stratégique et des relations entreprises.

A noter que la France est en manque. En pénurie de 37000 informaticiens et que l'école nîmoise pourrait combler les errances gardoises. L'école serait un booster de la transition numérique. Ce manque va aller en s'accentuant car tous les métiers seront très prochainement pourvus d'outils informatiques... Plus connue pour être une actrice économique du terroir local qu'une véritable école comme on l'entend, la structure serait une aubaine car 10 à 15% de ses étudiants diplômés créeraient leur entreprise sur place.

A la sortie de l'école? Un salaire moyen de 37600 euros annuel. Pas mal quand même! Des portes ouvertes sont prévues sur le site nîmois en mars 2018.

Anthony Maurin

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