NÎMES La Commune vue par Solidaritat
Grande nouvelle pour les amateurs de luttes sociales et de révolutions sociétales, un magazine particulier vient de sortir. Il compulse quelques excellents textes qui parlent de la Commune.
La Commune fait encore parler d'elle 150 ans après. Et pour cause, c'est une partie de la France qui s'est confrontée à une autre. Après l'humiliation de la défaite de la guerre franco-prussienne et avant que la République ne finisse par s'installer durablement, cet épisode est l'un des plus passionnants de notre histoire moderne.
" Le numéro spécial de la revue Solidaritat sur les 150 ans de la Commune a été réalisé par les retraités de Solidaires du Gard... Mais pas qu'eux car Anne Roche, Bernard Noël, Michèle Audin, Gérard Gourguechon, ou encore Fred Miler par exemple y ont participé. Des textes, des gravures, des photos, des poèmes... Un numéro exceptionnel pour l'anniversaire d'une utopie qui s'est terminée par un massacre d’État. Cinq euros pour un financement autogéré par des militants retraités " rappelle François Girodon.
En une, on peut lire, " La solidarité va bien au-delà de la fraternité ; elle est fondée sur une certaine idée de justice. " Concernant Nîmes, on ne va certainement pas vous dévoiler la totalité du sujet écrit mais les six pages sont de belle facture.
En lien avec la revue Les Utopiques, vous trouverez dans ce document des textes, des gravures, des photographies, bref, un numéro souvenir d’une période exceptionnelle (72 jours). Pendant que le pouvoir en place fuyait Paris pour Versailles, des femmes et des hommes se sont organisés pour mettre en place " une autre politique ". Pour une société qui se voulait plus collective, plus autogestionnaire. Une période courte qui s’est achevée lors de la semaine sanglante par l'assassinat de près de 100 000 femmes, hommes et enfants. Suivra l’emprisonnement et la déportation vers la Nouvelle Calédonie de milliers d’autres (comme Louise Michel par exemple).
Ce numéro spécial de Solidaritat rend hommage au mouvement des gilets jaunes qui se sentaient exclus de la société. Ne faut-il pas voir comme une résurgence de la Commune dans ce mouvement ? Comme on pense toujours que la Commune n'est qu'exclusivement parisienne, les Gardois sauront enfin que les premières cités à déclencher le mouvement furent celles de Lyon et de Marseille. Cependant, Nîmes n'a pas fait partie des villes révoltées. Pourquoi ? Nul ne le sait réellement mais la lecture de ce magazine avec une partie très nîmoise plaira à tous les amateurs du genre.
Vous pouvez commander un, ou plusieurs exemplaires en écrivant à cette adresse : girodonfrancois@gmail.com