NÎMES La veillée de solidarité face à la Maison Carrée appelle au cessez-le-feu
Ce jeudi 16 novembre, plusieurs centaines de personnes ont demandé un cessez-le-feu à Gaza lors de la veillée silencieuse devant le Carré d'art de Nîmes.
Recueillement et minute de silence ce jeudi soir devant la Maison Carrée. Autour d’un parterre de bougies, plusieurs centaines de personnes ont participé à une veillée silencieuse ponctuée de quelques prises de parole. Cessez-le-feu immédiat à Gaza, c’était le leitmotiv de cette soirée.
Urgence humanitaire
Selon l’AFPS Nîmes, en un mois, plus de 35 000 tonnes d'explosifs ont été larguées sur cette bande de 10×40km. Sont décomptés plus de 11 000 morts, dont plus de 40 % d'enfants, auxquels s'ajoutent des disparus et des dizaines de milliers de blessés.
L'armée israélienne est entrée dans la bande de Gaza après trois semaines de bombardements incessants, et la partie nord, celle qui inclut la ville de Gaza, Beit Hanoun et les deux camps de réfugiés Jabaliya et Ash-Sati', est isolée. Toutes les infrastructures civiles dont les hôpitaux où tentent de se réfugier 300 000 habitants sont visées par les bombes. L'urgence humanitaire y est totale : il n'y a plus de pain, plus d'eau, plus de médicaments, plus de carburant pour actionner les groupes électrogènes. Les routes vers le sud sont coupées et contrôlées par l'armée israélienne.
La situation dans le Sud de la bande de Gaza serait à peine meilleure : y sont parqués plus des deux tiers de la population et aucun lieu n'est préservé des bombardements. Depuis le 7 octobre, seuls 600 camions d'aide ont pu entrer, alors qu'auparavant ils étaient 300 par jour. Internet est régulièrement coupé.
Les associations demandent un cessez-le-feu immédiat, l'arrêt de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, la protection de la population Palestinienne à Gaza et en Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et la reprise d'un processus politique.