Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 12.02.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1033 fois

NÎMES La Ville reprend les commandes de son aérodrome

L'aérodrome de Nîmes-Courbessac.

La propriété de la Ville est régie par deux baux emphytéotiques conclus en 1920 et 1937 au profit de l’État, dont l’un se termine le 30 juin 2019 et l’autre le 31 juillet 2036. L’aérodrome est actuellement géré par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) car l’exploitation des aérodromes relève de la compétence de l’État.

Elle peut être assurée en régie ou confiée à un tiers c’est pourquoi la DGAC s’est rapprochée de la Ville pour définir les modalités de son retrait à l’occasion du terme du premier bail emphytéotique, fin Juin 2019, dans la perspective d’en confier la gestion à la Ville.

Dans ce contexte, il a été convenu que l’État céderait les parcelles qu’il possède sur cet aérodrome, en compensation de la résiliation amiable du deuxième bail emphytéotique. La Ville entend maintenir l’activité de l’Aérodrome de Nîmes-Courbessac sur ce site et, par là même, continuer à y accueillir les activités de particuliers ou d’associations qui en découlent. À ce titre, la municipalité souhaite demander à l’État le transfert de la gestion de l’aérodrome de Nîmes-Courbessac à son profit.

C'est parti pour réfléchir...

« Dans les mois à venir, nous serons probablement amenés à conventionner avec l’association des utilisateurs, l’ADANC, tout comme nos services travaillent à la préparation des procédures permettant le maintien des activités existantes et le renouvellement des AOT (autorisation d’occupation temporaire, NDLR)explique le maire Jean-Paul Fournier. Une fois réglé ce transfert et la gestion du site, nous pourrons réfléchir sereinement avec les utilisateurs sur l’avenir de l’aérodrome et son développement. »

« Il y a quatre ans vous disiez que vous comptiez récupérer l’aérodrome mais votre projet actuel ne verrait pas le jour avant 2025 ! Encore un cadeau que vous faites à la prochaine équipe municipale… Où en sont les discussions avec le groupe de travail que vous deviez créer ? », s’insurge Catherine Bernié-Boissard, élue de Gauche. « Ce terrain est inondable, il ne faut pas se précipiter. On ne tient pas à voir plus de hangars, on verra les propositions qui seront faites ! », conclut Jean-Paul Fournier.

Anthony Maurin

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