Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 25.02.2020 - stephanie-marin - 1 min  - vu 1137 fois

NÎMES Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, ne viendra pas

Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur à Générac l'été dernier. (Photo Corentin Corger)

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, ne viendra pas, du moins pas tout de suite, à Nîmes. En cause, le respect de la "période de réserve" auquel sont désormais tenus les services de l’État jusqu’au 22 mars prochain, en raison des élections municipales et communautaires à venir.

"Ainsi, M. Castaner, malgré mon invitation à se rendre sur place pour constater le sort des habitants, victimes d’affrontements entre gangs sur fond de trafic de drogues, n’est donc plus en mesure de venir à Nîmes dans ses fonctions de ministre, explique le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, qui avait écrit au président de la République et au ministre de l'Intérieur après les fusillades du 26 janvier et du 10 février dans le quartier de Pissevin. La mobilisation courageuse des habitants vendredi, lors du rassemblement républicain pour dénoncer le manque cruel de réponses à une situation qui relève de l’État n’aura pas fait réagir le Gouvernement, qui n’a pas perçu l’urgence de la situation, et ce, malgré mes sollicitations et celles du préfet, pour rétablir l’autorité républicaine dans le quartier."

Pour Jean-Paul Fournier qui réclame des "actes concrets" et ainsi la mise à disposition par l'État de moyens humains et matériels en matière de sécurité : "Il n’est plus temps aujourd’hui de se satisfaire d’acronymes vides de sens tels que QRR (Quartier de reconquête républicaine), ZSP (Zone de sécurité prioritaire), SQ (Sécurité du quotidien)". Et de conclure : "Je redoute avec effroi, le risque d’événements beaucoup plus graves dont l’État serait alors comptable."

À lire aussi : NÎMES Pissevin : colère et désarroi des habitants face aux politiques

Stéphanie Marin

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