L’histoire d’amour entre la Gladiator Fighting Arena (GFA) et la ville de Nîmes continue : comme en 2024, comme en 2023 et comme les années précédentes, l’association va organiser un nouveau gala de combats en cage à la salle nîmoise Pablo-Néruda. Cette année, les douze combats planifiés se singularisent par une forte diversité : huit catégories de poids différentes, six nationalités représentées, et même un combat féminin.

Si la GFA sait attirer des athlètes aux histoires et origines variées, elle continue toutefois de faire la part belle aux combattants locaux. En effet, le gala va présenter pas moins de sept athlètes nîmois, issus de trois clubs différents. Ainsi, le public pourra apprécier la combativité de Dyyan Jodar et Phelippe Rochas, formés à l’ABC Cheminots Nîmois, la pugnacité d’Ablo Samake, Alex Boon et Islam Taisumov, formés au Bushido Nîmes, et l’agressivité d’Armando Dollani, formé au Muay Thaï Nîmois.

Parmi ces soldats de l’octogone, on profitera également de la performance du champion costaricien Ludwing Salazar, qui jouera son dernier combat avant une retraite professionnelle bien méritée. Mais le clou du spectacle sera certainement le duel pour le titre mondial -93kg, entre le Français Damien Losco et le Hondurien Walter Luna. D’ailleurs, pour ces deux belligérants, le combat "commencera" la veille, pour la traditionnelle pesée. Celle-ci aura lieu le 4 avril à 18h30, à la brasserie Le Drop. Public apprécié !

La GFA, une structure nîmoise et précurseuse du MMA en France

Si le MMA a été autorisé en 2020, cela fait plus de 10 ans que l’association MMA GFA fait des galas en France. Dès son premier événement à Nîmes en 2014, la structure s’adapte : parvenant déjà à inviter des athlètes internationaux, elle organise les combats dans les règles du pancrace. Ainsi, pas de cage ni d’octogone, mais un ring, et interdiction de combattre au sol. Pour autant, Jean-François Billon, président-fondateur de la structure, a continué de défendre son sport de coeur. Mettant en valeur le respect mutuel de chaque combattant pour son adversaire, il assure : “Le MMA, c’est de la violence avec de la bienveillance.”

Par ailleurs, avec ce nouveau gala, la MMA GFA renforce encore ses liens avec le chef-lieu gardois, et elle n’a pas l’air décidée à déménager. Jean-François reconnaît un fort lien avec la région, qui se traduit par un soutien local : “Pour un gala comme celui-là, on a besoin de l’autorisation du maire. Ainsi, on remercie la ville de Nîmes, qui nous a toujours soutenus, et qui nous met à disposition la salle Pablo-Neruda.” D’ailleurs, l’organisateur reste attaché aux 1 500 places de cet établissement : “Le gala était plein les années précédentes, et justement, je préfère avoir 1 500 personnes dans une salle pleine, avec la chaleur et l’ambiance que ça implique”. Il n’y a donc pas que dans la cage que l’atmosphère sera puissante.