NÎMES Les manifestants dissuadés par un important dispositif des forces de l’ordre
Les forces de l’ordre ont été déployées ce samedi après-midi le long de l’avenue Feuchères. Un dispositif qui a dissuadé les manifestants de défier l'interdiction.
Le préfet du Gard Jérôme Bonet avait interdit, hier après-midi, les deux manifestations prévues ce samedi à Nîmes : l’une pour la paix et l’autre en soutien à la Palestine. Une interdiction de nature à prévenir les troubles à l'ordre public.
Contactés aujourd’hui par téléphone, les services de la préfecture ont évoqué « un dispositif adapté au maintien de l’ordre public ». Huit véhicules ont été déployés autour de l’avenue Feuchères et aucune manifestation n’a été initiée. « Nous sommes venus pour prévenir ceux qui n’auraient pas été informés, que la manifestation pour la paix dans le monde était annulée », a indiqué Jean-Marc Philibert, membre du collectif Concertation Citoyenne.
Dans une posture similaire, quelques personnes sont venues s’assoir près de la fontaine Pradier, plantée au centre de l’esplanade, afin d’exprimer leur solidarité à l’endroit des citoyens qui souffrent en Palestine. « Nous respectons l’interdiction mais en tant que citoyens, nous ne pouvons pas laisser des civils dans le noir se faire bombarder sans agir. La France n’est plus neutre aujourd’hui et ce au détriment de milliers de vies et de nos libertés puisque nous n’avons plus le droit de manifester. Le fait que nous soyons ici aujourd’hui va au-delà de toute appartenance religieuse », explique Hana, qui est venue en famille. Hana est repartie, emportant avec elle le sentiment d’avoir accompli un acte citoyen en compagnie de ses enfants.