Milieu offensif de 27 ans formé à l'Olympique de Marseille, Rémi Sergio fait un début de saison prometteur au Nîmes Olympique, sélectionné dans l'équipe type de José Pasqualetti. Ce soir, il affrontera l'AJ Auxerre pour tenter de ramener une première victoire aux crocos. Interview d'un joueur qui évoluait encore en DH il y a quelques mois.

Objectif Gard : On parle beaucoup de tes performances, comment vis-tu ce début de championnat ?

Rémi Sergio : Je ne suis pas dans un objectif personnel mais plutôt collectif. On est content du jeu que l'on produit même si sur le dernier match c'était un peu moins bien dans le contenu. Je ne fais pas trop attention à ce qui se dit même si les compliments font toujours plaisir. Il faut relativiser, cela ne fait que quatre matchs. Je veux vraiment qu'on gagne, sur le plan personnel on verra plus tard.

OG : Tu as été formé à l'OM. À Nîmes, que penses-tu des infrastructures mises à ta disposition ?

RS : Il y a de très bonnes installations, c'est super. Après l'OM on ne peut pas vraiment comparer, et les autres clubs de ligue 2 je ne peux pas vous dire non plus. Mais on a ce qu'il faut pour travailler, le staff est très compétent et cela se voit dans les matchs car on est bien physiquement. Il y a une très bonne ambiance malgré la situation au niveau des points. On a de quoi bien faire et je ne doute pas que l'on va s'en sortir.

OG : C'est un challenge réalisable selon toi ce maintien ?

RS : Oui, si on gagne Evian avec le contenu, idem à Clermont et Nancy où on méritait mieux. Là, on serait déjà à un point d'Auxerre, donc avec un peu plus de réalisme et d'investissement de la part de toute l'équipe, on va y arriver.

OG : Qu'est-ce-qui manque au Nîmes Olympique pour remporter son premier match ?

RS : Un peu de tout, même si c'est très bien. Après, il faut pas se le cacher, à part trois ou quatre cadres, le reste de l'équipe on découvre la ligue 2 et moi le premier. Sur un match comme samedi dernier, c'est sur l'expérience que cela a fait défaut. On s'est un peu emballé après le premier but. Idem pour le deuxième on a été euphorique et on s'est relâché, cela relève de notre inexpérience.

Baptiste Manzinali