NÎMES OLYMPIQUE Serge Kasparian peut-il faire capoter l'augmentation de capital ?
En fin d'après-midi, le club va décider s'il accorde une augmentation du capital de 2,5 M d'euros à Rani Assaf. La première tentative s'était soldée par un échec, Jean-Marc Conrad s'y était opposé.
Un revenant pourrait encore barrer la route à Rani Assaf. Serge Kasparian, qui vient d'obtenir de la commission de discipline une annulation de peine - 10 ans d'interdiction de licence - a la possibilité de faire entendre la voix de Conrad par le biais de la société Jeminian qu'ils détiennent tout les deux, et a qui appartient 51 % des parts du club. Il pourra le faire ce soir lors de l'assemblée générale exceptionnelle réunissant Rani Assaf (48%), la société Jeminian (51%) et l'association du Nîmes Olympique (1%). Quel intérêt ? Faire opposition à Rani Assaf pour imposer les repreneurs algériens, toujours dans le sillon du club gardois, et qui seraient intéressés pour racheter les parts du duo Conrad/Kasparian.
Rien n'est fait. Si, par un ultime coup du sort, un obstacle venait à empecher le numéro 2 de Free d'injecter les 2,5 M d'euros au capital du club, celui-ci pourrait jeter l'éponge, définitivement. Le club devrait alors lui rembourser les 2 M d'euros déjà investis, sachant que le déficit est d'environ un 1 M d'euros, ce qui mènerait a son dépôt de bilan et une fameuse descente en CFA 2. Inversement, si l'augmentation est définitivement actée ce soir, c'est un tout autre visage que le Nîmes Olympique affichera devant la DNCG le 23 juin prochain. Demain, l'avenir du club et son dénouement final sera scellé.
Baptiste Manzinali