Ancienne élève en BTS au lycée de la CCI, Lauren Muyumba a étudié le journalisme à l'ISCPA. Elle est venue présenter son mémoire sur le thème du journalisme de solution aux élèves.

Face à une première classe de BTS Communication, filière dont elle est issue, Lauren Muyumba a raconté son parcours, ses trois ans d'étude à l'ISCPA et ses recherches acharnées de stages, sans arrondir les angles. "Ce métier, c'est aussi le culot" s'est exprimée cette jeune journaliste en devenir, passionnée par le terrain. "J'ai voulu faire passer un message d'audace et raconter mon projet professionnel qui est de trouver un sens à ce que je fais." Une classe de seconde qui participe à "Jeunes reporters pour l'environnement" est ensuite venue assister à la présentation de son mémoire, portant sur le thème du journalisme de solution. Une approche positive de l'information que Lauren Muyumba défend : "J'ai tenté d'argumenter en montrant le côté positif et négatif d'une telle approche". Une méthode alternative qui s'oppose au traitement traditionnel de l'information, parfois orienté vers les failles de la société, en oubliant que des solutions existes. "C'est la formule d'Albert Londres : porter la plume dans la plaie". Une question se pose alors : le journalisme de solution est-il cantonné à une presse spécialisée ou peut-il devenir la nouvelle norme ?

En ouvrant le débat, Lauren Muyumba a tenté de susciter des vocations, sans angélisme, au risque d'en dissuader quelques uns. "Mon expérience n'est pas celle de tout le monde, mais il faut savoir que c'est un métier difficile." Un métier difficile qu'elle veut exercer avec passion.

Baptiste Manzinali