NÎMES Tirs au Chemin-Bas : les réactions politiques s'enchaînent
De nouveaux coups de feu ont éclaté ce dimanche en fin de matinée au quartier du Chemin Bas d'Avignon. Un homme blessé par balle a été évacué un peu plus tard vers les urgences du CHU de Nîmes, grièvement atteint. Depuis, les réactions politiques sont nombreuses...
Laurent Burgoa, sénateur du Gard : "À l’occasion de la fusillade qui s’est déroulée dimanche 13 décembre dans le quartier du Chemin Bas d’Avignon à Nîmes, Laurent Burgoa qui avait déjà sollicité sans succès le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur cette problématique posera dès la rentrée parlementaire une question orale au Sénat afin que la République retrouve tous ses droits dans ce quartier nîmois. Dans son courrier adressé le 3 novembre à Gérald Darmanin, juste quelques jours après son élection, Laurent Burgoa rappelait déjà que « les 13 policiers nationaux supplémentaires affectés à la ville de Nîmes étaient en nombre insuffisants et demandait la date envisagée pour le remplacement de matériel obsolète annoncé par la Place Beauvau »."
Vincent Bouget, secrétaire départemental du PCF : "Nouveaux tirs en pleine rue au Chemin Bas d’Avignon, un blessé grave. Après l’intrusion d’un homme dans une école la semaine dernière, quelques mois après le meurtre du jeune Anis. Maintenant ça suffit ! Aujourd’hui tous les pouvoirs publics doivent parler, intervenir. La police nationale, le préfet ainsi que les responsables à la Ville. Et il ne suffira pas de se renvoyer la responsabilité. Les habitants des quartiers populaires ont le droit de vivre normalement, dans la tranquillité."
Yoann Gillet, élu RN d'opposition Ville et Agglo de Nîmes : "C'est triste car finalement, plus personne n'est surpris. On s'habitue à ces situations. C'est inquiétant d'autant que ces tirs se sont déroulés presque au même endroit où le jeune Anis a été tué. Je pense aux habitants qui ne veulent plus sortir de chez eux. Ils sont terrorisés. Et ils ont raison. On peut y arriver si l'on veut vraiment agir. Il faut plus de moyens. La police n'est nulle part. Faut la police partout. Il faut donc être ferme et mettre hors d'état de nuire ces délinquants."
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