Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 02.09.2021 - anthony-maurin - 3 min  - vu 890 fois

NÎMES Une rentrée en douceur pour les élèves de l'école élémentaire Jean-Jacques Rousseau

Image d'illustration (Photo Anthony Maurin).

C'est la rentrée (Photo Anthony Maurin).

Vigilance sanitaire, dédoublement des classes, adaptation climatique des cours des écoles, travaux d'amélioration énergétique des bâtiments scolaires... La rentrée nîmoise des 12 600 élèves s'est faite dans la douceur et la sécurité.

L'école à Nîmes ? C'est le deuxième poste du budget de la Ville avec 39 millions d'euros. L'été dernier, 828 000 euros ont été investis dans des travaux pour améliorer les conditions des enfants des 550 classes des 83 écloses. Cette année encore, les 54 cantines vont servir tous les jours quelque 7 000 repas. Surprise de l'État, un repas hebdomadaire végétarien sera à déguster par tous les élèves, pas le choix. D'ailleurs, à la cantine, 40 % des aliments sont issus des 31 producteurs présents dans un rayon de 250 km, dont 16 Gardois et deux Nîmois. 30 % des aliments sont en bio (50 % dans quatre ans) et comme près de 50 % des produits sont en filière courte (gardoise), la Ville en achète pour un million d'euros.

Aurélie Prohin, Véronique Gardeur-Bancel, Jean-Paul Fournier et Marc Taulelle (Photo Anthony Maurin).

Pour un élève scolarisé en école publique maternelle, la Ville débourse 1 361 euros. Pour un élève d'une école publique élémentaire, c'est 442 euros ! "L'aspect sanitaire, on commence à connaître !" entame l'élue en charge du dossier éducation à la Mairie de Nîmes, Véronique Gardeur-Bancel. "Nous sommes en niveau 2 d'alerte, nous accueillons tous les enfants en présentiel et en cantine, c'est un réel soulagement que la rentrée se passe ainsi. Nous sommes rodés, il faut dire que les frais de nettoyage ont augmenté de 25 % depuis un an, cela représente 850 000 euros en plus !"

(Photo Anthony Maurin).

Notre zone géographique est parmi les plus chaudes de France, il faut faire quelque chose pour éviter aux élèves de subir cela quand ils sont à l'école. Pour Aurélie Prohin, qui est déléguée, entre autre, à l'adaptation au changement climatique dans les écoles, les petits nîmois voient du changement. "On change l'écosystème ! Nous voulons surventiler la nuit afin que les températures baissent pour accueillir les enfants la journée. Les cours, bétonnées, vont se transformer en oasis avec de la terre, comme avant ! Mais nous le faisons petit à petit, école par école et nous sommes en train de choisir les premières écoles."

(Photo Anthony Maurin).

Des espèces méditerranéennes devraient être replantées, le béton, donc, enlevé et des espaces de verdure retrouvés. L'école Léo-Rousson, dont les travaux débutent en février prochain et se prolongeront pendant 18 mois, sera la première à voir tout cela. "À l'heure ou Macron aide Marseille... Nous on a rien !" s'inquiète Véronique Gardeur-Bancel. En novembre, c'est une autre tradition qui verra le jour, la plantation de 1 600 arbres, par les élèves de CP, sur le domaine de La Bastide.

(Photo Anthony Maurin).

Autre souci de la Ville, l'amélioration énergétique de ses 450 bâtiments qui représentent 550 000m² et qui consomment 7 850 tonnes de CO2. Pour le groupe Jean-Jacques-Rousseau, par exemple, en 2021 l'économie réalisée est de 55 %. On a remplacé les menuiseries, changé la chaudière, remplacé les pompes de circulation d'eau... Coût des travaux 875 000 euros mais moins de pertes à venir.

(Photo Anthony Maurin).

Concernant le dédoublement de classes, "Rien que pour cette rentrée 2021, la Ville a dû débloquer une enveloppe de 140 000 euros en travaux d'aménagements et en achat mobilier. Depuis 2017, cela représente plus de 700 000 euros pour la collectivité !" Car 13 écoles sont concernées pour 40 classes supplémentaires.

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio