L'information est confirmée. Agé de 65 ans, le préfet du Gard prendra sa retraite début décembre. Avec une politique de communication affûtée, le défenseur de la "fraternité", aura marqué sa présence dans le Gard. 

On s'en doutait un peu : à 65 ans, le préfet du département gardois tire sa révérence. L'information a été confirmée dans le Journal Officiel du 25 octobre. Né en 1948 d'une famille qui puise ses origines dans les Cévennes, Hugues Bousiges a effectué de longues études supérieures : droit public, histoire, défense nationale et sécurité… Un élève modèle.

Sa carrière est alors toute tracée : le jeune diplômé débute dans les ministères, d'abord comme attaché au ministère de l'Economie et des Finances, puis au cabinet du ministre Jean Lecanuet. Dans les années 90, son parcours s'oriente davantage dans le corps préfectoral : Nommé sous-préfet de l'Hay-les-Roses (Val-de-Marne), il devient en 1998 secrétaire général de la préfecture du Val d'Oise avant d'être nommé préfet de la Haute-Loire, de la Charente, des Pyrénées-Orientales et du Gard.

Dans le Gard, sa disponibilité et sa volonté de communiquer est reconnue unanimement. Homme de convictions, défenseur des valeurs de la République, il travaille en coopération avec les associations gardoises afin de faire reculer le repli sur soi, dans un contexte économique difficile.  Ce sera notamment le sens de la Semaine de la fraternité, qui s'est tenue en mars dernier à l'initiative de la COPEC (commission pour la promotion de l'égalité des chances et de la citoyenneté).

Comme la loi l'impose, le conseil des ministres sera chargé prochainement de nommer son successeur dans le Gard.