SAINT-GERVASY Seize logements sociaux sortent de terre
« Dans ma commune, il y a des besoins ! » C’est le constat dressé par le maire de Saint-Gervasy, Joël Vincent, qui a inauguré ce matin 16 logements sociaux, construis par le bailleur social Un toit pour tous.
Avec 1 900 habitants, le village n’est pas soumis au quota obligatoire de 20% de logements sociaux qui n'incombent qu'aux communes de 3 500 habitants et plus. Avec la construction de ces nouveaux logements, l'édile a d’abord répondu aux besoins de ses administrés. « La majorité des nouveaux occupants sont issus du village. Ils avaient besoin d’être relogés. Soit parce qu’ils habitaient chez leurs parents, soit parce que leur logement étaient trop petit ou présentaient de sérieux problèmes d’humidité », complète son adjointe en charge de l’habitat, Sylvie Rosen.
Avec cette nouvelle construction, Saint-Gervasy s’approche de son objectif fixé dans le PLH (Plan local de l’habitat) de l’agglomération de Nîmes métropole. Ce dernier demande à la commune de construire 31 logements d’ici 2024. « On doit être parmi les bons élèves », souligne Joël Vincent.
Des Nîmois refusent Saint-Gervasy
Le maire est surtout satisfait de « la liberté laissée par nos partenaires dans l’attribution des logements. » En matière de HLM (Habitation à loyer modéré), une commission composée de la mairie, de la préfecture ou encore de la CAF (Caisse d'allocations familiales) est chargée d’attribuer les logements. Chaque partenaire autrement appelé « contingents réservataires » proposent des dossiers, à raison de trois candidats par logement.
À Saint-Gervasy, la plupart des dossiers portés par la mairie ont été retenus. À noter que certaines familles nîmoises des quartiers prioritaires de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) ont refusé d’être relogées dans le village…
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com