Publié il y a 8 h - Mise à jour le 26.04.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 59 fois

SAZE Grâce à Courir pour un rêve, celui de Lina et Naëlle pourra devenir réalité

Ce vendredi soir, lors de la remise du chèque à l'association à Saze

- Thierry Allard

Depuis dix ans, l’association Ton jour ton rêve oeuvre sur le canton de Villeneuve en faveur d’enfants malades et/ou en situation de handicap. Cette année, c’est pour Lina et Naëlle, deux petites filles âgées de 11 ans souffrant d’une maladie génétique.

Et parmi les événements permettant de récolter des fonds, on retrouve la course Courir pour un rêve, organisée le 16 mars dernier par La Gambade rochefortaise, Saze’Bouge et Tempo, avec le soutien de la mairie de Saze. Et cette troisième édition a « frisé les 700 participants, un beau succès que nous n’aurions jamais imaginé il y a trois ans », souligne le maire de Saze, Yvan Bourelly. « Près de 700 personnes venues courir, c’est fabuleux, commente le président de Ton jour ton rêve, Yvan Latard. La mayonnaise a bien pris. »

De quoi remettre un joli chèque de 4 612 euros à l’association ce vendredi soir à Saze. Une étape importante pour les actions de cette année de l’association, qui va organiser un grand tournoi de football le 14 juin prochain à Villeneuve, toujours au profit du rêve des deux jumelles. « Avec ces sommes, nous allons pouvoir réussir à leur proposer un joli rêve », affirme Yvan Latard, qui y travaille avec les parents de Lina et Naëlle.

Les deux petites filles sont touchées par une maladie génétique très rare, proche du syndrome de Noonan, qui cause chez elles une malformation cardiaque grave. « C’est un handicap invisible, elles savent marcher et parler grâce à toutes les prises en charge paramédicales », explique leur mère Warda Lagzouri. Pour autant, « Lina a été opérée trois fois du cœur, et une autre opération est prévue, et sa jumelle est stable pour le moment », précise-t-elle, avec l’espoir de voir ses filles « avoir un jour peut-être une vie comme tout le monde. »

Alors les parents des deux jumelles se disent « très touchés » par la mobilisation autour de leur cas, qui leur apporte un soutien bienvenu. Car « dans la vie, il faut se battre, ne pas lâcher prise, lance Warda Lagzouri. Heureusement qu’il y a des gens comme vous, solidaires. » Et qui comptent le rester : Courir pour un rêve connaîtra une quatrième édition l’année prochaine et, précisera le conseiller municipal Didier Olivera, elle proposera aussi une course de cinq kilomètres pour les minimes.

Thierry Allard

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