SERBIE. Pour le sénateur gardois Simon Sutour : "l'Union européenne est toujours garante de la paix"
En visite à Belgrade depuis deux jours, le sénateur gardois et président de la commission des Affaires européennes, Simon Sutour, a réitéré son profond attachement à l'Union européenne. Une institution décriée par les peuples en temps de crise, au vue des nombreuses délocalisations...
"Après la guerre qu'a connu la Serbie, son entrée dans la famille européenne lui permettrait de mettre ses institutions au diapason de celles de l'Union et ainsi de garantir les droits des minorités", estime le parlementaire gardois qui rappelle : "notre institution a protégé l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Il ne faut pas l'oublier".
Pour ceux qui ne seraient pas des as de géopolitique, la Serbie est un petit pays des balkans ,issu de l'éclatement de "l'ex-Yougoslavie". En 2008, l'actualité s'est focalisée sur cette partie de l'Europe après que le Kossovo, ancienne région serbe, ait proclamée son indépendance… Une indépendance non reconnue par Belgrade.
Football. "Des efforts sont faits. Les ministres du Kossovo et de la Serbie se sont rencontrés", fait valoir Simon Sutour. De plus, "en entrant dans l'Union, des fonds dits structurelles sont débloqués. Cela permet au pays de se mettre au standard des institutions de l'Europe et ainsi de garantir, autant que possible, la paix et les droits des minorités".
Après avoir rencontré une batterie de responsables politiques et d'ONG, Simon Sutour estime que "la Serbie est dans la bonne voie". Mais des tensions persistent toujours : début novembre, des violences ont marqué les élections municipales dans la principale ville du nord du Kossovo, proche de la frontière serbe.
Malgré les incidents, les responsables politiques avancent. Pour preuve, Belgrade a donné son feu vert au président de la FIFA pour que l'équipe de football du Kossovo soit reconnue. Et oui, la diplomatie passe aussi par le ballon rond !
Coralie Mollaret