Les visiteurs pourront s'y rafraîchir en achetant des tickets à l'unité (3 € pour les enfants et 4 € pour les adultes) ou par carnet d'abonnement. Au vu du succès l'an passé, l'activité aquagym sera reconduite cet été encore. Les séances sont prévues les dimanches et mercredis de 9h45 à 10h30 et sont limitées entre 15 et 20 personnes. Une séance coûte 8 € et chacune est encadrée par un maître-nageur diplômé. L'inscription se fait directement à la piscine. 

Avant la réouverture, des travaux ont été menés à la piscine, notamment dans le hall principal. "On a fait tout le placage et l'isolation aux murs pour lutter contre l'humidité. On a aussi effectué le traitement de la charpente", explique Guy Attigui, conseiller municipal délégué à la Sécurité et à la Piscine. "On a aussi remplacé les toiles de toit, les variateurs des pompes à filtration", ajoute Régis Djimaldet, responsable de la piscine municipale uzétienne. 

Au total, la commune a dépensé cette année 24 373 € pour entretenir cet équipement qui date des années 70. L'année dernière, 70 000 € avaient été investis également. Le but étant de faire perdurer les bassins dans le temps. Même si la piscine intercommunale couverte va bientôt voir le jour, une complémentarité entre les deux sites devrait être mise en place. 

Près de 12 000 entrées l'an passé

L'année dernière, on comptabilisait 11 880 entrées à la piscine municipale uzétienne entre mai et septembre, auxquelles il faut ajouter 1 220 entrées de scolaires et 625 entrées des enfants des centres de loisirs d'Uzès et Nîmes. Pour faire tourner la piscine, 12 saisonniers étudiants sont recrutés l'été. Ils accueillent, encaissent les usagers et entretiennent les locaux et les extérieurs.

Les deux maîtres-nageurs permanents seront secondés par deux postes supplémentaires. Cet été, la commune d'Uzès a d'ailleurs passé un partenariat pour accueillir une formation de nageurs-sauveteurs (BNSSA). "L'idée, c'est d'anticiper les futurs besoins de la piscine de l'intercommunalité et de disposer d'un vivier de personnes formées sur le territoire", explique Alexandre Cordier, directeur général des services (DGS) à la ville d'Uzès. 

L'autre préoccupation porte aussi sur l'utilisation de l'eau de plus en plus contrainte par la sécheresse. "On a un projet de réutiliser les eaux de station d'épuration. On pourrait aussi mettre l'eau de la piscine dans la balance", avance le DGS. Actuellement, l'eau de la piscine est reversée dans les cours d'eau après avoir été débarrassée de tout son chlore bien évidemment. 

Plus d'informations sur le site de la mairie d'Uzès en cliquant ici.