Publié il y a 20 jours - Mise à jour le 03.11.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 260 fois

UZÈS « Un signal mortifère » : Radio Fuze s’inquiète de la réduction du Fonds de soutien à l’expression radiophonique

Le président de Radio Fuze, Martial Jourdan

- Photo d'archives Thierry Allard

La proposition de Loi de finances pour 2025, et ses conséquences potentielles, fait réagir dans le monde de la radio associative. Par voie de communiqué, le président de Radio Fuze, radio associative basée à Uzès, sort du silence.

Martial Jourdan commence en affirmant que « Radio FUZE en lien avec l’ensemble des radios associatives du Gard et d’Occitanie s’inquiète des conséquences terribles de la Proposition de Loi de Finances pour 2025. » Car « S’il était adopté en l’état, le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) subirait une coupe drastique de 35%, soit plus de 10 millions d’euros pour l’ensemble des radios associatives de France ! »

Pour la radio uzétienne, « il s’agit d’une coupe de 12 000€ a minima de son principal poste de recettes », détaille le président de l’association, soit un quart du budget de Radio Fuze, qui comme toutes les radios associatives, est limitée dans ses ressources publicitaires, condition pour prétendre au FSER. De quoi impacter son fonctionnement. « C’est également un frein sévère dans la réalisation des projets notamment ceux relatifs à l’Education aux Médias et à l’Information », rajoute-il.

« Les coupes budgétaires annoncées constituent un signal mortifère aux derniers acteurs de terrain, le plus souvent bénévoles qui cherchent à réenchanter des territoires oubliés de la République », estime Martial Jourdan. Le président de Radio Fuze rappelle aussi que « Outre les subventions provenant du FSER, qui sont insuffisantes pour assurer le fonctionnement optimal d’une radio associative, Radio Fuze consacre déjà chaque jour une énergie importante à répondre à des appels à projets complexes lancés par les collectivités, lesquels nécessitent de rémunérer des agents administratifs au détriment même de notre coeur de métier : nous rapprocher chaque jour davantage de la vie des habitants de l’Uzège. »

Le président de l’association conclut en affirmant que même si la radio associative « diversifie aussi ses ressources grâce à ses productions et des partenariats », « le FSER reste une source vitale pour le tissu des radios associatives. L’amputer, c’est sacrifier nos emplois, nos projets, nos territoires. »

Thierry Allard

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