Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 25.11.2021 - boris-boutet - 3 min  - vu 777 fois

VAUVERT Après la tempête, le conseil municipal retrouve son calme

C'est par une minute de silence en hommage à Paul Laporte que le conseil s'est ouvert. (photo Boris Boutet)

Reverra-t-on des conseils en salle Émile-Guigou ? Rien n'est moins sûr. (photo archives Boris Boutet)

Si le dernier conseil municipal en salle Bizet avait tourné aux invectives, la séance de mercredi soir s'est déroulée dans le calme. Une vingtaine de délibérations étaient à l'ordre du jour. Avant de les étudier, l'assemblée a observé une minute de silence en hommage à Paul Laporte, ancien maire-adjoint sous la mandature Gayaud et figure de la commune, décédé à l'âge de 75 ans. 

En préambule, le maire Jean Denat a souhaité faire le point sur les actualités communales. Il est revenu d'abord sur les inaugurations du jardin Molines et des nouveaux vestiaires du stade de rugby intervenues ces dernières semaines. Quant au jardin Grégoire, des découvertes archéologiques ont retardé le lancement du projet que la municipalité espère voir achevé à la fin du mandat. Enfin, le maire a annoncé que Vauvert pourrait prochainement être jumelée avec une ville marocaine.

Présents en salle Bizet comme c'est le cas depuis le début de la crise sanitaire, les conseillers municipaux ont appris que cette dernière pourrait être leur nouveau quartier général. "La salle Émile-Guigou est trop petite et ne correspond plus à nos besoins, a affirmé Jean Denat. Nous allons procéder à des ajustements pour donner à Bizet un caractère plus solennel. Un effort sera aussi réalisé pour moderniser la présentation du conseil municipal. Les prochaines séances seront filmées, et lorsque nous serons techniquement prêts, nous diffuserons les conseils en direct sur Internet." 

Des subventions exceptionnelles pour des sportifs

Au moment de désigner un secrétaire de séance, l'opposition fait savoir par la voix de Jean-Pierre Gusaï qu'elle voterait contre le procès verbal du précédent conseil. "Les faits n'ont pas été correctement retranscrits, estime-t-il. Le désordre est évoqué, mais il manque la phrase prononcée par le maire qui a mis le feu aux poudres : son insinuation selon laquelle nous ne savions pas ce qu'était le social." 

Cette remarquée passée, le reste de la soirée s'est déroulé dans le calme. Après la présentation du rapport d'activité de la communauté de communes de Petite Camargue, l'assemblée a voté en faveur de la signature du Manifeste pour le Monde nouveau. "Il s'agit de s'engager en faveur d'une transition écologique plus audacieuse, une transition économique plus résiliente et une transition sociale plus inclusive, résume la première adjointe, Katy Guyot. Nous travaillons en ce sens depuis 2014 et avons pour ambition de devenir la première commune en transition du Sud gardois." 

Plus tard dans la séance, les élus ont voté des subventions exceptionnelles de 500 € au FC Vauvert, pour son parcours en Coupe de France achevé au 6e tour, et de 1 500 € à l'association du boxeur Mohamed Kani, triple champion de France en titre et qui vient d'échouer de peu lors de son combat pour la ceinture européenne.

Eau et assainissement : un rapport qui inquiète

En fin de soirée, l'assemblée a étudié le rapport du délégataire sur les services publics de l'eau et de l'assainissement. Un bilan qui a suscité la colère de l'opposant René Gimenez. "Le délégataire nous a trahis en ne respectant pas son contrat, a-t-il fustigé. Les taux de rendements sont honteux. Nous serons très attentifs à la réattribution du marché."

Globalement, le constat a été partagé par la majorité. "Le contrat a été mal honoré et tout le monde a sa part de responsabilité, commune comme délégataire, reconnaît Jean Denat. Vauvert est très étendu et, depuis trop longtemps, nous n'avons pas assez investi sur nos installations. En mars prochain, nous étudierons la question avec un bureau d'étude indépendant avant d'attribuer le nouveau marché pour 8 ans."

"Nous avons malgré tout obtenu le paiement de deux pénalités pour un total de 171 000 €, nuance l'adjointe aux Finances, Annick Chopard. C'est une première. Changer de délégataire ne permet pas toujours de régler les problèmes et d'améliorer les rendements." Délicate mais importante, la question devrait occuper une place importante des débats du premier trimestre 2022.

Boris Boutet

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