En l’absence remarquée de Sophie Roulle, c’est Xavier Douais, adjoint à la Ville délégué au tourisme, qui a présenté l'exposition de Sandy Korzekwa, photographe officielle du Théâtre de Nîmes. 20 tirages et 60 photographies en version numérique prises dans l'ombre des plateaux, défilent sur un écran en libre accès à l'office de tourisme. Entourés de cadres noirs, sans vitre, les tirages délicats sur papier mat fine art sont passés par les mains et l'imprimante numérique du talentueux photographe nîmois Jean-Claude Azria.

La Nîmoise Sandy Korzekwa, photographe autrice depuis 2007, présente ici trois années de Festival Flamenco du Théâtre de Nîmes dans une série de photos à son image, délicates et empreintes d’émotion. "J’ai commencé à l’âge de 14 ans sur des portraits de famille avec un Nikon F4 argentique. Le flamenco est une danse très rapide donc il y a des techniques photos particulières, je réhausse la vitesse de déclenchement. Dès que la technique est maitrisée, je déconnecte mon cerveau et j’essaye d’être avec eux sur la scène dans l'émotion", confie la photographe. Sur certains spectacles, Sandy obtient même l’autorisation de monter sur la scène ou de suivre les artistes en coulisses. Du haut de ses 41 ans, Sandy Korzekwa photographie pour le Théâtre de Nîmes depuis 2016. Un bac cinéma à Saint-Stanislas en poche, elle est embauchée comme hôtesse en 2008 alors qu’elle est étudiante en Arts du Spectacle à l'Université Paul Valéry - Montpellier 3. "Je me souviens d'un moment magique avec Rocío Molina devant des enfants mal-voyants où l’on entendait le froissement de sa robe», lance la jeune photographe en évoquant son meilleur souvenir. Son futur projet est de faire des photos autour des étendues sauvages de la Camargue. En marge du 33e Festival Flamenco, François Noël annonce une exposition en hommage au photographe René Robert dont la photo illustre le festival cette année, au Théâtre de Nîmes du 10 au 21 janvier.