ALÈS Marc Peyroche réclame 31 500 euros à ses anciens amis politiques
Il a été un adjoint du maire d'Alès, Max Roustan, dans un précédant mandant municipal et occupait un poste envié à l'Agglomération d'Alès en 2019, au moment du conflit.
Marc Peyroche était directeur de la "Politique de la ville" lorsqu'il a décidé d'affronter lors des dernières élections municipales de 2020 son ancien mentor, Max Roustan. Une déclaration de candidature qui avait été perçu comme un coup de poignard par "Max roi des Cévennes".
Si Marc Peyroche a décidé de défier Max Roustan dans les urnes , il a choisi aussi la voie de la procédure administrative contre son ancien employeur l'Agglomération d'Alès. La semaine dernière en audience publique où il n'était pas présent, il réclamait 31 500 euros à son ancien employeur. Précisément 21 500 euros au titre du préjudice financier et 10 000 au titre du préjudice moral.
Marc Peyroche avait expliqué dans notre journal en juin 2019, quelques jours après avoir décidé d'affronter son "ami" Max Roustan qu'il ne faisait « plus partie de l’équipe de direction » de l'Agglomération et qu'il n'était « plus invité à participer aux réunions ». Selon lui, le coupable était tout désigné : celui qui était alors le puissant directeur général des services de l’Agglo, Christophe Rivenq, devenu depuis le patron de cette même structure. « C’est un licenciement politique, une restructuration bidon pour trouver un prétexte pour me mettre à la porte », avançait alors Marc Peyroche fort de sa candidature aux Municipales et de son action au tribunal administratif.
S'il est incontestable qu'il a été mis k-o aux dernières municipales d'Alès, il risque bien de prendre une nouvel uppercut en justice car le commissaire du Gouvernement, suivi dans ses avis la plupart du temps par la juridiction administrative, a demandé de rejeter la demande de monsieur Peyroche. La décision sera rendue d'ici 10 jours...
Boris De la Cruz