ASSISES Tirs sur un policier : "Les yeux du malfaiteur restent dans sa mémoire"
En début d'audience ce vendredi matin, la partie civile s'exprime par l'intermédiaire de maître Valérie Devèze pour le policier vicitime.
« On crie à l’erreur judiciaire, au complot policier (...) cette accusation de complot policier alors que l'on a été visé par des tirs et que l'on est victime c'est une souffrance", déclare d'emblée maître Valérie Devèze pour le policier. « Un policier victime de deux tirs de la part de Jean-Baptiste Belliure (...) un fonctionnaire de police sur lequel on a tiré de sang froid », estime Maître Valérie Devèze.
« Ce soir-là, le policier a été braqué par le malfaiteur, il a fait face à un regard noir et déterminé, un regard qui l’a traumatisé pendant longtemps », poursuit l'avocate nîmoise. « Si les yeux d’Elsa ont fait rêver Aragon, ceux de Belliure ont fait cauchemarder ce policier (...) C’était Belliure le soir des faits sur les lieux et il a tiré sur le policier. Les yeux du malfaiteur restent dans sa mémoire », certifie maître Devèze.
L'avocat général se lève pour ses réquisitions...