Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 04.10.2024 - Tony Duret - 2 min  - vu 486 fois

ÉDITORIAL Et si octobre était rose sur les routes gardoises ?

Après septembre morose, place à octobre rose.

Ce mercredi 1er octobre marquait le lancement d’Octobre rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Un dépistage qui permet de sauver des milliers de vie car, détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut-être guéri dans 9 cas sur 10. C’est donc le mot d’ordre de cette grande campagne nationale : faites-vous dépister ! Imaginons un instant qu’on décline cette belle et nécessaire idée à la sécurité routière. Dans le Gard, ces dernières semaines ont été dramatiques sur les routes. Un petit rappel non exhaustif : trois jeunes tués fin août près de Lasalle ; un homme de 25 ans à Beaucaire mi-septembre ; un motard de 48 ans le lendemain à Poulx ; un trentenaire le 23 septembre à Sommières ; une quadragénaire le 24 septembre à Saint-Siffret. Et on ne parle pas des personnes grièvement blessées. Ni des familles endeuillées et enfants orphelins. En plus d’être triste, l’affaire est grave. Si bien que le préfet s’en est emparé : policiers et gendarmes seront plus présents sur les routes. Mais dans notre Octobre rose de la sécurité routière imaginaire, à l’image des femmes qui vont d’elles-mêmes se faire dépister, c’est le conducteur lui-même qui ferait le choix de se responsabiliser. Juste pour voir ce que ça donne. Histoire aussi de reprendre de nouvelles bonnes habitudes. Pas besoin de gendarmes ou de policiers pour l’inciter à lever le pied. Il ne téléphonerait pas au volant, y lirait encore moins mails et SMS, ralentirait aux abords des écoles, ne boirait pas d’alcool avant de prendre la route, et ne fumerait pas son joint. Peut-être que ça ne sauverait pas 9 personnes sur 10 comme pour le cancer du sein. Quoi que… Mais ça éviterait certainement un bon nombre d’accidents. Allez, on y croit ! Après septembre morose, place à octobre rose.

Tony Duret

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