Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 11.02.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 7602 fois

GARD Le braqueur des bureaux de tabac veut devenir policier

(Photo d'illustration)

Justice. Il bosse dur le concours et n'en démord pas : il veut se relancer dans la vie professionnelle comme gardien de la paix.

Pour cela, il révise à fond le concours de gardien de la paix depuis sa cellule de la maison d'arrêt. Le problème principal pour ce jeune homme, âgé de 22 ans, reste sa mise en examen récente qui lui vaut une incarcération provisoire. Il est soupçonné d'être l'auteur, avec deux adolescents, de deux tentatives de braquages sur des bureaux de tabac. Des faits survenus il y a quelques semaines à Saint-Gilles et Saint-Paulet-de-Caisson, où des individus armés et les visages cachés par des cagoules ont fait irruption dans les commerces.

Le mis en cause a même "fait semblant de tirer à trois reprises sur le commerçant", selon l'avocat général, Alexandre Rossi. Le magistrat s'oppose fermement à la demande de remise en liberté effectuée par le mis en cause : "On peut imaginer la peur des buralistes lorsqu'ils voient arriver des commandos."

Derrière le box de la chambre de l'instruction de Nîmes, le garçon lui répète : " Je regrette pour moi et pour les victimes. Il s'agit d'une erreur de parcours". L'avocat général n'est pas convaincu : "Une erreur de parcours, avec deux braquages en pleine journée et à six jours d'intervalle". L'avocat du prévenu vole à son secours : "Il venait d'apprendre la rupture avec sa petite amie avec qui il devait se marier. Il a totalement disjoncté".

La cour d'appel de Nîmes dira jeudi, si elle accède à cette demande de libération, ou si le braqueur doit continuer à réviser son concours de la gardien de la paix depuis la prison.

Boris De la Cruz

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