GARD Prostituée violée, frappée et séquestrée : un homme recherché après avoir filmé la scène
Ce mercredi matin, la chambre de l'instruction de Nîmes, a reçu une demande de libération conditionnelle concernant un homme mis en examen et détenu après une agression sur une prostituée vendant ses charmes au bord de la route.
Il est mis en cause pour "viol sur une personne se livrant à la prostitution, séquestration et violence en récidive", des faits commis sur la commune de Montmirat le 10 février dernier.
Ce jour-là, un conducteur aperçoit une scène au bord de la route, avec un homme qui frappe une dame en petite tenue. À l'arrivée du conducteur, le suspect s'enfuit. La victime dans le fossé, est blessée à la tête. En sang elle raconte qu'elle a été séquestrée.
Le témoin comme la prostituée qui trouvait ce client "curieux" et "au comportement atypique", ont relevé la plaque d'immatriculation permettant de remonter jusqu'à cet habitant d'un village de l'Hérault connu pour une précédente sanction pénale datant de 2018 et portant déjà sur des "violences aggravées" sur deux prostituées ! Interpellé, cet homme est connu pour 11 condamnations.
C'est cet homme qui a abordé la prostituée le 10 février dernier avant de la violer. Une prostituée qui indiquera plus tard aux enquêteurs de la gendarmerie qu'au moment de l'agression un autre homme filmait la scène, un étrange individu qui est parti sans qu'on puisse à ce jour le retrouver. Un copain voyeur dira le mis en cause, sans révéler son nom. Un homme toujours recherché par les enquêteurs.
Le mis en examen pour viol et séquestration réfute les faits et estime qu'un différend est intervenu concernant la prestation sexuelle. Un suspect qui a demandé ce mercredi matin sa libération conditionnelle, et "alors qu'il est toujours sous un sursis avec mise à l'épreuve dans un dossier où il s'en était pris à deux prostituées", indique l'avocat général Hervé Poinot qui s'oppose à un éventuel contrôle judiciaire. "Je rappelle que mon client conteste les trois infractions", indique maître Baptiste Scherrer alors que la cour d'appel de Nîmes rendra sa décision jeudi sur un éventuel élargissement.