Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 18.10.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 688 fois

NÎMES Fusillade : le tireur sort de prison à cause d’une erreur de procédure

Un homme mis en examen pour des tirs lors d'un règlement de compte a été libéré après un couac judiciaire

L’homme mis en examen pour une fusillade dans les rues de Nîmes en avril dernier est sorti de prison vendredi. Il est en fait libéré et placé sous contrôle judiciaire suite à une erreur de procédure.

Le 27 avril dernier, une fusillade débute quartier de Pissevin, avant de se terminer à 200 mètres des arènes, aux angles de la rue de la République et de la rue Henri IV. 6 personnes de deux bandes distinctes avaient été interpellées et délogées par le service d’élite du RAID. Des individus, qui sont connus pour des affaires de stupéfiants. Un des suspects, était parvenu à s’échapper… Cet homme, originaire du Nord de la France, s’était rendu à la police judiciaire en juin dernier. Il avait été écroué et mis en examen, pour les violences avec une arme qui s’étaient déroulées en avril. Il est soupçonné d’avoir tiré au fusil à pompe sur la bande adverse.  Son casier judiciaire affiche six condamnations. C’est cet homme qui devait être prolongé en détention provisoire il y a quelques jours. Mais une erreur de procédure est venue se glisser dans le dossier, puisque l’avocat du mis en cause n’a pas été prévenu en temps et en heure comme l’exige le code de procédure pénale. Résultat : « il est sorti de prison, vendredi matin, il a pris un billet de train et il est parti se mettre au vert dans une autre région de France. C’est rageant de voir des semaines de travail tomber à l’eau. Dans ce genre d’affaire, on parvient difficilement à identifier les auteurs et dans cette affaire le savoir libre laisse un goût amer », souligne une source syndicale policière. Libre, pas tout à fait, puisque le mis en examen reste selon nos renseignements, sous contrôle judiciaire strict. Un contrôle qui l’oblige à quitter le département et à pointer tous les jours dans un commissariat. Une erreur de procédure certainement liée au nombre important de contentieux géré par le tribunal de Nîmes et au sous-effectif criant depuis plusieurs années de magistrats et de greffiers.

Boris De la Cruz

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