Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 23.03.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 3750 fois

NÎMES Il change totalement de version et "charge" la police

(Photo d'illustration Objectif Gard)

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Tribunal. À la barre du tribunal correctionnel, un homme âgé de 25 ans, reprend posément la thèse des violences policières dont il prétend avoir été victime lors de son interpellation.  

"Vous donnez aujourd'hui une version en contradiction totale avec vos premières déclarations. Lorsque vous avez été placé en garde à vue, à aucun moment moment vous n'avez parlé de violences policières, estime le substitut du procureur Estelle Meyer. Maintenant vous affirmez que vous avez été violemment frappé et en plus que les policiers ont volontairement cassé votre portable", dénonce la représentante du parquet de Nîmes.

"En plus dès le départ vous mentez monsieur. Pourquoi donnez-vous une fausse date de naissance", interroge la présidente du tribunal Déborah Cohen. "Ce n'est pas vrai, les policiers disent n'importe quoi", répond le mis en cause qui a refusé un contrôle et qui est poursuivi pour "rébellion", des faits commis à Nîmes le 22 juin dernier. "Mais pourquoi prendre la fuite et appeler à l'aide des amis à vous", poursuit la magistrate sans avoir de réponses précises sur le sujet. "Ça encore c'est la version des policiers. Ils m'ont cassé le doigt", affirme le prévenu.

"Encore une fois on vient vous raconter une histoire à la mode, celle des violences policières. Moi ce que je sais avec certitude dans le dossier, c'est que le policier qui est intervenu, a un arrêt de travail de deux mois et que ce monsieur en garde à vue n'a pas demandé de voir le médecin", complète la substitut Estelle Meyer. Le tribunal a condamné cet homme à 90 heures de travail d'intérêt général, une sanction qu'il doit effectuer dans un délai de 18 mois, sinon une condamnation à deux mois de prison deviendra effective.

Boris De la Cruz

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