NÎMES L’ex-directeur d’un centre de loisirs renvoyé aux Assises pour « viols »
Archive Objectif Gard
L’ex-directeur de l’œuvre Argaud, une institution ayant pignon sur rue dans le Gard, est officiellement renvoyé devant la Cour d’Assises du Gard pour « viols » et « agressions sexuelles », sur des enfants dont il avait la charge au centre de loisirs.
L'affaire avait connu une grosse résonance en juillet 2015 dans la capitale gardoise... Au cœur de l’été, le directeur qui était en place depuis un an à peine, a été interpellé et placé en garde à vue après la plainte de la famille d'une jeune fille, âgée de 11 ans à l'époque, qui l'accusait d'abus sexuels. Des faits qui se seraient déroulés dans le centre de loisirs qui accueille des enfants et des adolescents.
Une structure privée qui est située derrière la gare de Nîmes, avenue Général Leclerc, et qui est depuis quelques années dirigée par d'anciens pensionnaires, alors que pendant longtemps des prêtres en étaient les responsables. Une information judiciaire a été immédiatement ouverte pour "viols et agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans". Le mis en cause avait été arrêté quatre jours après la plainte de l'enfant. Cet homme a avoué « une pulsion » il y a près d’un an, en audience publique de la chambre de l’instruction de Nîmes où il a plusieurs fois demandé sa libération. Il a été placé sous contrôle judiciaire au milieu de l’année 2017...après deux années de détention provisoire.
L’avocat de l’enfant qui avait dénoncé des abus sexuels avait saisi la cour d’appel de Nîmes car la juge en charge de l'affaire avait décidé une correctionnalisation de l’affaire. Maître Béatrice Lobier-Tupin a obtenu gain de cause récemment devant la chambre de l'instruction de Nîmes puisque son appel permet un procès devant la cour d’assises du Gard. Un procès qui doit être programmé d’ici décembre. Au total, on dénombre cinq victimes, toutes des fillettes, qui étaient âgées au moment des faits entre 8 et 11 ans. L’ex-directeur sera jugé pour des « viols » sur une fillette de 11 ans et pour des " agressions sexuelles " pour quatre autres enfants. Rappelons qu’il reste présumé innocent tant qu’une condamnation définitive n’est pas intervenue.
Boris De la Cruz