NÎMES Séquestration avec actes de torture et barbarie : 30 ans réclamés contre les deux accusés
Deux hommes sont jugés, depuis lundi, devant la Cour d'Assises du Gard pour des "vols et séquestration avec actes de torture et de barbarie" qui se sont déroulés dans une villa de Nîmes en janvier 2014.
Un couple, dont le mari était le patron du centre Leclerc de Nîmes, avait été frappé et brûlé avec des détergents. Des blessures qui ont nécessité des mois d'hospitalisation, de nombreuses opérations et ont généré un profond traumatisme chez les victimes.
" Il s'agit de faits qui ont engendré une grande réprobation et indignation à Nîmes. Des faits qui ne peuvent avoir été commis que par des barbares ou des apprentis barbares. Il y a eu la souffrance endurée et un sentiment de mort imminente. Pendant 3 heures, les victimes vont être frappées de façon sauvage", accable dans ses réquisitions l'avocat général, Jean-Louis Persico. Les vols avec arme à domicile sont en très forte progression dans le département, mais celui-ci est hors norme, exceptionnel car les victimes sont condamnées à souffrir à perpétuité. Les éléments assemblés dans le dossier constituent des culpabilités à mon sens", poursuit l'avocat général. "Votre devoir est de protéger la société", s'adresse-t-il aux jurés avant de réclamer 30 ans de réclusion assortis d'une peine de sûreté des 2/3 pour les deux accusés. La défense va plaider dans quelques minutes...
Boris De la Cruz