Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 19.02.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 2585 fois

NÎMES Violence et usage de faux : deux policiers condamnés ce matin

Le palais de justice de Nîmes. Photo archive

Ce vendredi matin, deux policiers ont été condamnés respectivement devant le tribunal correctionnel à des peines de 12 mois de prison avec sursis et 18 mois avec sursis. Leurs sanctions ne seront pas inscrites sur le bulletin numéro 2 du casier judiciaire.

Un policier, âgé de 40 ans, a été sanctionné à 12 mois de prison assortis d'un sursis. Il était poursuivi devant la juridiction pénale pour  "violence par une personne dépositaire de l'autorité publique suivie d'incapacité supérieure à 8 jours". Il lui était reproché, en octobre 2011, d'avoir frappé d'un coup de coude à la tête un homme menotté qu'il emmenait dans les geôles du commissariat de Nîmes. La victime a déposé plainte. Le policier a émis des regrets à l'audience et a détourné la tête lorsque le tribunal visionnait les images. "Il n'y a pas une seule intervention où je n'y pense pas", a -t-il souligné.

Un autre policier, âgé de 48 ans, a été condamné à 18 mois de prison pour "usage de faux en écriture". Il avait affirmé sur procès-verbal que l'homme menotté avait entravé son collègue par un croc-en-jambe. Sauf que lors de l'enquête et de la diffusion des images devant le tribunal cette scène n'est pas survenue. "On ne vous a pas appris à l'école de police de témoigner avec précision de ce que vous voyez,"  a lancé lors des débats judiciaires tenus le 5 février dernier, le président du tribunal correctionnel, Jean -Michel Pérez. Le tribunal a suivi les réquisitions réclamées par le vice-procureur Willy Lubin.

Boris De la Cruz

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