NÎMES Violences urbaines : 17 caméras détruites et un coffre-fort dérobé dans une administration
Une partie des locaux de la DDTM du Gard située à Pissevin a été dégradée et incendiée. Un coffre-fort a également été dérobé la nuit dernière.
C'est la police judiciaire qui est chargée des deux plus importants faits survenus dans la nuit de vendredi à samedi à Nîmes et Alès.
Dans la capitale cévenole, le commissariat a été attaqué à coups de tirs de mortier. Des dégradations et violences contre les policiers qui étaient à l'intérieur. Les enquêteurs de la police judiciaire sont en charge des investigations. Ces derniers vont essayer de confondre les individus qui ont participé à cette nuit de grande tension à Alès.
À Nîmes, de nombreuses interventions policières ont été nécessaires. Mais l'un des faits les plus significatifs, est survenu dans les locaux de la DDTM, avec une intrusion et un incendie au rez-de-chaussée de la Direction départementale des territoires et de la mer du Gard, située rue Weber dans le quartier de Pissevin. Un secteur avec près de 200 individus aux visages dissimulés et qui participaient aux dégradations. À Pissevin, de nombreuses caméras de vidéo-protection de la ville ont été cassées, c'st le cas aussi dans le quartier des Jonquilles et du Clos-d'Orville. Au total, 17 caméras de la collectivité territoriale ne sont plus en service depuis la nuit dernière.