NÎMES Violences urbaines : un policier visé par un tir et sauvé par son gilet pare-balles
Un policier de la BAC de Nîmes a reçu un projectile sur son gilet pare-balles. La procureure de la République de Nîmes confirme ce dimanche l’ouverture d’une enquête en flagrance du chef de tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique.
C'était l'effervescence cette nuit de samedi à dimanche en soirée chez les forces de l'ordre et les secouristes car un policier du commissariat de Nîmes a été victime d'un tir par arme à feu dans la nuit de vendredi à samedi. Les faits se sont déroulés au quartier de Pissevin, samedi vers 2h30, alors que des dégradations venaient d'être commises à la DDTM, la direction départementale des territoires et de la mer. Les forces de l'ordre étaient en nombre dans ce secteur. Dans le brouhaha, et face à l'adversité des émeutiers qui utilisaient des tirs de mortiers notamment, personne n'a entendu le coup de feu qui visait les forces de l'ordre.
Samedi matin les effectifs ont été mis au repos et le policier de la brigade anti-criminalité est parti se coucher avec une douleur au niveau du ventre, mais sans se rendre compte de la gravité du geste dont il avait été victime. Ce n'est qu'en reprenant le service, samedi en soirée, que ce policier expérimenté a constaté la présence d'un projectile, d'une ogive dans son gilet pare-balles. "Une radiographie a permis de confirmer la présence d’une munition dans le gilet pare-balles", indique Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes dans un communiqué.
Immédiatement une enquête a commencé car le tir au niveau de l'abdomen aurait pu être mortel sans la présence du gilet pare-balles. Une enquête est ouverte et des investigations vont être menées pour ce geste qualifié de "tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l'autorité publique".