Le prévenu, qui comparaissait détenu en audience de comparution immédiate ce lundi 20 décembre, n'a pas entendu l'avertissement que lui a adressé la justice il y a deux mois à peine.

Le 11 octobre dernier, il a été condamné à trois mois avec sursis pour une conduite en état d'ivresse. Il avait alors reconnu les faits et avait promis de se tenir sage. Sauf que vendredi 17 décembre, les gendarmes l'ont aperçu zigzagant sur une route de Saint-Gilles. Sans permis et alcoolisé, cet homme de 49 ans a en plus refusé de se soumettre aux contrôles stupéfiants et alcoolémie voulus par les gendarmes. Pour couronner l'ensemble, il a insulté un militaire.

"Ce soir-là, il devait faire 100 mètres à peine et il a pris sa voiture. Il ne devait pas le faire, mais il ne conduit pas habituellement", indique son avocat. Ce lundi après-midi, l'accusé a essayé de convaincre les magistrats de lui laisser une nouvelle chance et de le placer sous contrôle judiciaire en entendant son procès sur le fond. Il a demandé et obtenu de droit un délai pour préparer sa défense, mais par contre les juges ont décidé de le placer en détention provisoire en attendant son jugement sur le fond le 4 janvier prochain.