ALÈS 39 logements neufs bientôt livrés au parc du Mas Pérusse
Le projet du parc du Mas Pérusse, situé dans le quartier du hameau éponyme, à Alès, est en passe de voir le jour. Les 39 maisons individuelles qui y ont été construites seront livrées à leurs futurs occupants à la fin du mois.
Poursuivant sa politique d’investissement malgré un contexte réglementaire qui contraint fortement ses ressources, au printemps 2020, Logis cévenols a profité du Nouveau plan national de renouvellement urbain (NPNRU) - déployé pour compenser les démolitions de logements (aux Près-Saint-Jean notamment) - en lançant un chantier de construction dans la rue Jean-Philippe Rameau, à Alès (rocade Est), sur un terrain de 9 000 m² jadis occupé par l'entreprise Richard Satem.
Cette opération, qui porte le nom de "parc du Mas Pérusse", a accouché de 39 logements individuels. Des villas situées face à la résidence Le Zéphyre (38 logements), mise en service en 2012. Menée par les Logis Cévenols sous la forme d’une vente en état futur d’achèvement (VEFA) consistant à acheter en bloc les logements sur plan auprès d’un promoteur, l’opération a livré 12 villas de Type 3 (72 m²) et 27 logements de Type 4 (86 m²), disposant d’un jardin et d’un garage.
Près de 6 millions d'euros déboursés
Leur mise en service est imminente puisque les futurs occupants récupéreront leur clé à la fin du mois de mai. Tandis que les loyers prévisionnels se situent entre 475 € et 655 € en fonction du type de logement, Philippe Curtil, directeur général des Logis cévenols, prévient : "On a généralement plus de demandes que d'offres donc d'ici quinze jours, les logements seront attribués en totalité." Sur le plan thermique, ces derniers se situent dans "ce qui se fait de mieux", à en croire le directeur général.
C'est en poursuivant une double exigence, celle de "mailler le territoire en proposant des offres de logements dans des quartiers qui en étaient peu pourvus", tout en répondant à l'effet "confinement" qui aurait "favorisé les aspirations à jouir d'un petit espace extérieur", que le bailleur social a imaginé ce projet onéreux (5,9 M€) ayant notamment fait l'objet de subventions de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (180 000 euros), du Conseil départemental (76 000 euros) et du Conseil régional (54 000 euros). Passée la période de réserve électorale, une inauguration en bonne et due forme pourrait être organisée en septembre prochain en présence des locataires et d'élus locaux.
Corentin Migoule