Deux grands événements se percutaient ce vendredi à Alès : le salon Miam pour ceux qui veulent satisfaire leur estomac, et les 50 ans du Cratère pour se nourrir l’esprit. Et comme les deux ne sont pas incompatibles, on a parfois croisé les mêmes personnes dans les allées du Parc des expositions et du théâtre.

L’inséparable binôme Roustan-Rivenq, respectivement maire d’Alès et président d’Alès Agglomération, en faisait partie. Après avoir déambulé au Miam en fin de matinée, c’est au Cratère qu’ils ont fini une riche journée. Devant le sénateur Laurent Burgoa, le directeur du Cratère, Olivier Lataste, et de nombreux maires locaux, Max Roustan et Christophe Rivenq ont écouté les truculents souvenirs de Pierre Raoux, celui qui, 50 ans plus tôt, édifiait ce bâtiment incroyablement moderne pour l’époque.

Dans une salle du Cratère qui s’est remplie au fil des minutes, des films retraçant l’histoire de ce lieu emblématique ont été diffusés, rappelant la naissance d’événements incontournables comme Cratère Surfaces à la fin des années 90. Pendant ces courtes projections, le temps semble suspendu. On voit défiler les années, les époques, les souvenirs. Un pan de la vie de tous les Alésiens surgit sur cet écran. On revoit certains protagonistes plus affutés et avec des cheveux, on revoit ceux qui nous ont quittés, ceux qui sont simplement passés quelques mois, quelques années pour faire de ce lieu ce qu’il est aujourd’hui. On revoit enfin des visages bien connus, d’artistes qui ont foulé une paire d’heures ou plusieurs soirées les planches du Cratère, des Desproges, Devos, Weber. En somme, des monuments dans un monument.