ALÈS Les communistes avancent leurs propositions en matière d'énergie
Garantir l'énergie pour tous, c'est la volonté affichée par les membres du parti communiste alésien, qui formule des propositions à plus ou moins long terme.
Un droit vital. C'est ainsi que se définit, pour les communistes alésiens, l'accès à l'énergie. "Ce n'est pas une simple marchandise, entame Giovanni Di Francesco. La concurrence dans ce secteur est une catastrophe pour les usagers alors que le service public avait permis l'accès à tous les citoyens."
La hausse du tarif, pour les particuliers et les petites entreprises, met en précarité énergétique 12 millions de personnes contre 4 millions auparavant, selon les militants communistes. Une situation prégnante à Alès et son agglomération où 30% des foyers seraient en précarité énergétique, assurent les membres du parti communiste. "Une situation qui montera à 60%, selon le plan climat-énergie territorial", enfoncent-ils.
Les communistes préconisent donc de revenir à "un réel pôle public qui fédère les fournisseurs et récupère la distribution et la production". Ils exigent, comme mesure urgente, une TVA à 5,5% sur l'énergie ainsi que l'interdiction des coupures "tout au long de l'année". Ils militent également pour la fin de la mise à disposition de la production d'EDF à bas coût pour faire exister ses concurrents "qui ne produisent rien". Ils souhaitent aussi une aide tarifaire renforcée pour les petites et très petites entreprises.
Concrètement, le parti communiste fera vivre, courant janvier, des "points chauds" où pourront venir se réchauffer et discuter les personnes en précarité énergétique, le temps d'une boisson chaude. Les lieux ne sont pas encore connus. Ils lancent simultanément une pétition de revendication.
Enfin, ils appellent de leurs voeux, le temps de la crise énergétique et de la pénurie annoncée, la relance de sites complémentaires pour passer la crise, comme la centrale thermique d'Aramon. "Il faut une volonté politique", insiste Slimane Madadi, qui travaille chez Enedis. Les communistes porteront ces idées "tous les week-ends de l'hiver" autour des marchés ou encore à proximité des écoles.